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-Jéhovah accorde
une grande valeur
au courage de
ses fidèles adorateurs.
Mais le vrai courage
se manifeste par des actions,
comme c’est le cas
pour les autres qualités.
Par exemple,
“la foi sans œuvres est morte”.
De même,
on montre qu’on a de l’amour,
non seulement en paroles,
mais également,
comme le dit la Bible,
“par des actes et avec sincérité”.
Il en va de même
pour le courage.
Quand nous sommes
face à des épreuves,
nous devons faire
confiance à Jéhovah.
Mais notre confiance en Dieu
doit être accompagnée d’actions.
L’inaction,
l’indécision ou la mollesse
peuvent être l’indice
d’un manque de courage.
Le courage devrait
nous pousser à parler
et à agir
avec détermination.
En retour, Jéhovah bénira
notre courage et il nous aidera.
Le récit de la vie de David
illustre bien cette idée.
Quand il fallait faire
la volonté de Jéhovah,
David était un homme
d’action et courageux.
Même après avoir péché
et subi de nombreuses épreuves,
il est resté fidèle à Jéhovah,
et ce, jusqu’à sa mort.
Peu de temps
avant de mourir,
David a confié
à son fils Salomon
la mission de construire
le temple de Jéhovah.
Imaginez ce que Salomon
a dû ressentir quand David
lui a remis les plans du temple
inspirés par Jéhovah lui-même.
Salomon a
probablement dû
se sentir dépassé
par cette mission.
Mais son père, David,
l’a encouragé par des paroles
qui peuvent nous encourager
nous aussi aujourd’hui
quand nous rencontrons
des difficultés.
Nous vous invitons tous,
même vous les enfants,
à ouvrir votre Bible
et suivre la lecture
du récit consigné
en 1 Chroniques 28:1-20.
Prenez avec moi
le récit contenu
en 1 Chroniques chapitre 28,
à partir du verset 1.
(-Alors David
convoqua à Jérusalem
tous les princes d’Israël :
les princes
des tribus,
les chefs des divisions
qui servaient le roi,
les chefs de mille,
les chefs de cent,
les chefs responsables
de tous les biens
et du bétail du roi
et de ses fils,
avec les fonctionnaires
de la cour
et tous les hommes
forts et capables.
Puis le roi David
se mit debout et dit :
-Entendez-moi,
mes frères et mon peuple.
J’ai souhaité construire
une résidence permanente
pour l’arche de l’Alliance
de Jéhovah
et qui serait
le marchepied de notre Dieu.
Et j’ai fait des préparatifs
en vue de sa construction.
Mais le vrai Dieu m’a dit :
“Ce n’est pas toi qui construiras
la maison pour mon nom,
car tu es un homme de guerre
et tu as fait couler du sang.”
Pourtant, Jéhovah
le Dieu d’Israël m’a choisi
parmi toute la famille
de mon père
pour que je devienne
roi d’Israël pour toujours.
Car c’est Juda
qu’il a choisi comme guide ;
et dans la tribu de Juda,
il a choisi la famille de mon père ;
et parmi les fils de mon père,
c’est moi qu’il a approuvé
pour faire de moi
le roi de tout Israël.
Et parmi tous mes fils
(car Jéhovah m’a donné
beaucoup de fils),
il a choisi Salomon pour
s’asseoir sur le trône de Jéhovah
et régner sur Israël.
Il m’a dit :
“C’est ton fils Salomon
qui construira
ma maison et mes cours,
car je l’ai choisi pour fils
et je deviendrai son père.
J’établirai solidement
sa royauté pour toujours,
s’il respecte
résolument
mes commandements
et mes règles,
comme il le fait
actuellement.”
C’est pourquoi je dis
devant les yeux
de tout Israël
— l’assemblée de Jéhovah —
et devant notre Dieu :
cherchez
à connaître
tous les commandements
de Jéhovah votre Dieu
et appliquez-les avec soin,
afin que vous puissiez
rester dans ce bon pays
et le transmettre à vos fils
comme héritage permanent.
Et toi,
mon fils Salomon,
apprends à connaître
le Dieu de ton père
et sers-le d’un cœur entier
et d’une âme
bien disposée,
car Jéhovah
examine
ce qu’il y a au fond
de tous les cœurs
et il discerne toutes
les intentions et les pensées.
Si tu le recherches,
il se laissera
trouver par toi,
mais si
tu le quittes,
il te rejettera
pour toujours.
Jéhovah t’a choisi
pour construire une maison
qui sera
un sanctuaire.
Alors,
sois courageux
et mets-toi
au travail.
-Puis David donna
à son fils Salomon
le plan architectural du porche
et des différentes salles,
des salles de stockage,
des salles supérieures,
des pièces les plus retirées et
de la salle du couvercle de l’Arche.
Il lui donna le plan
architectural de tout
ce qui lui avait été communiqué
sous l’inspiration de Dieu,
pour les cours
du temple de Jéhovah,
pour toutes les salles à manger
qui étaient autour,
pour les salles du trésor
du temple du vrai Dieu et pour
les salles où étaient déposées
les choses réservées pour le culte.
Il lui donna également
des instructions
concernant les divisions
des prêtres et des Lévites,
concernant toutes les tâches
liées au temple de Jéhovah
et concernant
tous les ustensiles
utilisés pour le service
au temple de Jéhovah.
Il détermina
aussi le poids de l’or,
l’or nécessaire
pour tous les ustensiles
destinés aux
différents services,
ainsi que le poids de tous
les ustensiles en argent
destinés aux
différents services.
Il détermina aussi
le poids des porte-lampes en or
et de leurs lampes en or,
le poids des divers porte-lampes
et de leurs lampes,
et le poids
des porte-lampes en argent,
de chaque porte-lampes
et de ses lampes,
en fonction
de son usage.
Il détermina aussi
le poids de l’or nécessaire
pour les tables où les pains
seraient disposés en piles,
pour chaque table,
ainsi que celui de l’argent
pour les tables en argent,
le poids de l’or
pour les fourchettes, les bols,
les cruches en or pur,
le poids des petits bols en or,
de chaque petit bol,
et le poids des petits bols
en argent, de chaque petit bol.
Il indiqua aussi
le poids d’or affiné
nécessaire pour l’autel de l’encens
et pour la représentation du char,
c’est-à-dire les chérubins en or
qui ont leurs ailes déployées
et qui couvrent de leurs ailes
l’arche de l’Alliance de Jéhovah.
David dit :
-Jéhovah m’a guidé,
et il m’a donné
de la perspicacité
pour mettre
par écrit
tous les détails
du plan architectural.
-Puis David dit
à son fils Salomon :
-Sois courageux et fort,
et mets-toi
au travail.
N’aie pas peur
et ne sois pas terrifié,
car Jéhovah Dieu,
mon Dieu,
est avec toi.
Il ne te délaissera pas
et il ne t’abandonnera pas ;
il sera avec toi
jusqu’à ce que
tout le travail pour
la maison de Jéhovah
soit achevé.)
-Imaginez la scène ?
La mission de Salomon
ne consistait pas simplement
à construire un temple
pour le vrai culte.
Cette maison pour Jéhovah
devait être “splendide”,
d’une renommée
et d’une beauté
telles qu’on en parlerait
“dans tous les pays”.
Pourtant, Salomon
avait peu voire pas du tout
d’expérience
dans la construction.
Mais David
avait anticipé
les difficultés
qui se présenteraient.
Pire encore, Salomon
subirait de l’opposition
venant de sa famille
et d’autres personnes.
C’est pourquoi
David l’a exhorté
à être obéissant
et fidèle à Jéhovah,
mais aussi à être
“courageux et fort”
et à se mettre
“au travail”.
Salomon aurait pu être
paralysé par la peur.
Il aurait pu se dire
que sa mission était trop difficile
et donc la remettre à plus tard,
voire même y renoncer,
ce qui aurait profondément
déplu à Jéhovah.
David lui a donc
répété ce conseil :
“Mets-toi au travail.”
David savait
par expérience
que le courage
et la confiance en Jéhovah
doivent
s’accompagner d’actions.
Examinons certains
évènements de la vie de David
qui lui ont
demandé du courage.
Pendant la lecture,
demandez-vous :
“David avait-il tendance
à remettre les choses à plus tard,
à hésiter ou à être paralysé
face aux difficultés ?”
Voyons par exemple
les circonstances
dans lesquelles David
a été oint comme roi d’Israël.
Même si Saül
était toujours roi,
Jéhovah l’avait rejeté
parce qu’il avait gravement désobéi.
Suivez dans
votre Bible
la lecture de
1 Samuel 16:1-23.
1 Samuel 16:1-23.
(-Finalement
Jéhovah dit à Samuel :
-Jusqu’à quand
seras-tu triste
à cause
de Saül,
alors que
je l’ai rejeté
et qu’il ne sera
plus le roi d’Israël ?
Prends une corne,
remplis-la
d’huile et pars.
Va voir Jessé
de Bethléem,
car j’ai choisi
un de ses fils
pour être roi.
-Samuel lui répondit :
-Mais si
je vais là-bas,
Saül l’apprendra,
et il me tuera
-Alors Jéhovah lui dit :
-Prends avec toi
une jeune vache, et tu diras :
“Je suis venu pour offrir
un sacrifice à Jéhovah.”
Invite Jessé
à assister au sacrifice.
Ensuite je te dirai
ce que tu devras faire.
Celui que
je t’indiquerai,
tu devras
l’oindre pour moi.
-Samuel fit ce que
Jéhovah lui avait dit.
Quand il arriva à Bethléem et que
les anciens de la ville le virent,
ils se mirent à trembler de peur,
et ils lui demandèrent :
-Ta venue annonce-t-elle
de bonnes choses ?
-Samuel leur répondit :
-Oui, de bonnes choses.
Je suis venu
pour offrir
un sacrifice
à Jéhovah.
Purifiez-vous,
et venez assister
au sacrifice.
-Puis il purifia
Jessé et ses fils,
et il les convoqua
pour le sacrifice.
Comme ils arrivaient,
Samuel vit Éliab.
Il se dit :
-Sans aucun doute,
voici l’oint
de Jéhovah,
qui se tient
devant lui.
-Mais Jéhovah
dit à Samuel :
-Ne te laisse pas
impressionner
par son apparence
ni par sa taille,
car ce n’est pas
lui que j’ai choisi.
Un homme ne voit
pas les choses
comme Dieu
les voit,
car un homme voit
ce qui est visible,
mais Jéhovah, lui,
voit ce qu’il y a
dans le cœur.
-Alors Jessé
appela Abinadab
et le présenta
à Samuel,
mais Samuel dit :
-Ce n’est pas
lui non plus
que Jéhovah a choisi.
-Puis Jessé
lui présenta Shama,
mais Samuel dit :
-Ce n’est pas lui non plus
que Jéhovah a choisi.
-Jessé présenta
ainsi à Samuel
sept
de ses fils ;
mais Samuel lui dit :
-Ce n’est pas un de ceux-là
que Jéhovah a choisi.
-Finalement Samuel
demanda à Jessé :
-Est-ce que ce sont là
tous tes garçons ?
-Jessé lui répondit :
-Il manque
encore le plus jeune.
Il est en train
de garder les moutons.
-Samuel lui dit :
-Envoie quelqu’un le chercher,
car nous
ne commencerons pas à manger
tant qu’il ne sera pas là.
-Jessé envoya donc
quelqu’un chercher David,
et il le présenta
à Samuel.
Or David avait
le teint rose,
il avait de beaux yeux
et il était beau.
Alors Jéhovah
ordonna à Samuel :
-Lève-toi,
oins-le,
car c’est lui
-Samuel prit
la corne d’huile
et oignit David
en présence
de ses frères.
À partir de
ce jour-là,
l’esprit
de Jéhovah
agit avec force
sur David.
Plus tard,
Samuel repartit à Rama.
Or l’esprit
de Jéhovah
n’agissait plus
sur Saül,
et Jéhovah
permettait
qu’il soit terrorisé
par un mauvais esprit.
Un jour, les serviteurs
de Saül lui dirent :
-Tu vois bien que Dieu a permis
que tu sois terrorisé
par un mauvais esprit.
Ô roi, nous sommes à ta disposition.
Si tu nous en donnes l’ordre,
nous chercherons un homme
qui joue bien de la harpe.
Chaque fois que Dieu permettra
que tu sois terrorisé
par un mauvais esprit,
cet homme jouera de la harpe
et tu te sentiras mieux.
-Alors Saül dit
à ses serviteurs :
-Trouvez-moi un homme qui
sache bien jouer et amenez-le-moi.
-L’un des serviteurs lui dit :
-Je connais justement
un fils de Jessé,
un homme de Bethléem,
qui joue bien de la harpe.
C’est un guerrier
courageux et fort,
il s’exprime bien, il est beau,
et Jéhovah est avec lui.
-Alors Saül envoya
des messagers dire à Jessé :
-Envoie-moi
ton fils David,
celui qui est berger.
-Jessé envoya
donc David chez Saül.
Il chargea
un âne avec du pain,
une outre de vin
et un chevreau
pour que son fils David
les offre à Saül.
Ainsi David
se rendit chez Saül
et entra
à son service.
Saül le prit
en affection.
Et David devint
son porteur d’armes.
Un jour, Saül envoya
ce message à Jessé :
-Que David reste
à mon service,
car il a gagné
ma faveur.
-Chaque fois
que Dieu permettait
qu’un mauvais esprit
s’empare de Saül,
David prenait
sa harpe et en jouait.
Saül éprouvait alors du soulagement
et se sentait mieux,
et son mauvais esprit
le quittait.)
-Essayez
d’imaginer
le jeune David,
son père
et ses frères
se tenant tous
devant le prophète Samuel.
Jéhovah choisit alors
David comme roi
et il ordonne à Samuel
d’oindre le garçon.
Pourtant,
Saül reste sur le trône,
et la plupart des Israélites
le considèrent
comme le roi légitime.
Pendant cette période,
David a sûrement
eu besoin de courage.
Par exemple,
comment Saül
allait-il réagir
en apprenant
que David
avait été oint
comme roi ?
Il chercherait
certainement à le tuer.
Imaginez donc
ce que David a ressenti
quand Saül
l’a invité chez lui
pour qu’il devienne
son propre serviteur.
Le moins
qu’on puisse dire,
c’est qu’il a dû
se poser des questions.
Et nous ? Nous pouvons
parfois nous inquiéter à cause
de difficultés familiales,
de problèmes de santé,
de soucis financiers,
de la persécution,
ou de nos imperfections.
Mais ces difficultés
ne doivent pas nous effrayer
au point de nous paralyser
sur le plan spirituel.
Face à de telles épreuves,
nous devons rechercher
l’aide de Jéhovah grâce à la prière,
sa Parole et la congrégation.
Il y a souvent
quelque chose qu’on peut faire
pour atténuer
nos problèmes.
Mais même
s’ils ne disparaissent pas,
nous devons faire
de notre mieux pour
accomplir la volonté de Jéhovah,
même face à de terribles épreuves.
C’est cela le vrai courage.
Quand on a demandé à David
de se rendre chez Saül,
il n’a pas succombé à la peur.
Il s’est montré fort
et courageux, et il a agi.
Il a accepté la mission
parce qu’il savait que Jéhovah
lui donnerait la sagesse pratique
dont il aurait besoin.
La suite du récit
nous montre que Saül
s’est attaché
de plus en plus à David,
au point de faire de lui
son porteur d’armes.
Maintenant,
suivez la lecture
contenue en
1 Samuel 17:1-51.
C’est le chapitre suivant.
1 Samuel chapitre 17,
à partir du verset 1.
Il s’agit du récit
passionnant
de David
et Goliath.
Il montre comment
David a fait preuve
de sagesse pratique
et de courage.
(-Et les Philistins réunirent
leurs armées pour la guerre.
Ils se rassemblèrent à Soko,
une ville du territoire de Juda,
et ils installèrent leur camp
entre Soko et Azéka, à Éfès-Damim.
Saül et les soldats d’Israël
se rassemblèrent
et installèrent leur camp
dans la vallée d’Ela.
Ils se rangèrent ensuite
en formation de combat
pour affronter les Philistins.
La vallée les séparait.
Les Philistins occupaient
une montagne d’un côté
et les Israélites occupaient
une montagne de l’autre côté.
Alors un guerrier d’élite
sortit du camp des Philistins
pour lancer
un défi aux Israélites :
il s’appelait Goliath,
il était de la ville de Gath.
Il mesurait
six coudées et un empan.
Il avait un casque
en cuivre sur la tête
et il portait une cuirasse
faite d’écailles de cuivre.
Le poids de la cuirasse
était de 5 000 sicles.
Il avait des protège-tibias
en cuivre sur les jambes
et un javelot en cuivre
accroché dans le dos.
Le bois de sa lance était aussi gros
que le rouleau d’un métier à tisser,
et la pointe en fer de sa lance
pesait 600 sicles.
Un homme marchait devant lui
et lui portait son bouclier.
Quand Goliath s’arrêta,
il interpela les soldats
d’Israël et leur dit :
-Pourquoi êtes-vous sortis
pour vous mettre
en formation de combat ?
Je suis
le Philistin,
et vous,
les serviteurs de Saül.
Choisissez-vous
un homme,
et qu’il vienne
se battre avec moi.
S’il arrive à lutter contre moi
et s’il me tue,
alors nous deviendrons
vos serviteurs.
Mais si je l’emporte sur lui
et que je le tue,
alors vous deviendrez
nos serviteurs.
-Le Philistin ajouta :
-Moi, aujourd’hui,
je provoque
l’armée d’Israël.
Amenez-moi
votre homme,
et qu’on en finisse !
-Quand Saül et
tous les soldats israélites
entendirent ce que disait
le Philistin, ils furent terrifiés.
Or David était
le fils de Jessé,
qui habitait à Éfrata,
c’est-à-dire Bethléem
dans le territoire de Juda.
Jessé avait huit fils.
À l’époque
où Saül était roi,
Jessé était déjà
un vieil homme.
Les trois fils aînés
de Jessé
avaient suivi
Saül à la guerre.
Le premier
s’appelait Éliab,
le deuxième
Abinadab
et le troisième Shama.
David était
le plus jeune,
et les trois aînés
avaient suivi Saül.
À cette époque-là,
David était
au service de Saül,
mais il rentrait
régulièrement à Bethléem
pour garder
les moutons de son père.
Pendant 40 jours,
tous les matins et tous les soirs,
le Philistin s’avança
et se plaça
face aux Israélites
pour leur lancer un défi.
Un jour, Jessé
dit à son fils David :
-S’il te plaît, prends cet épha de
céréales grillées et ces dix pains,
et va vite les apporter
à tes frères, qui sont au camp.
Et apporte ces dix morceaux
de fromage à leur chef de troupe.
Assure-toi que tes frères vont bien
et rapporte-moi de leurs nouvelles.
-Les fils de Jessé
étaient avec Saül
et tous les autres
soldats israélites,
dans la vallée d’Ela,
pour combattre les Philistins.
David se leva donc
tôt le matin
et il laissa les moutons
sous la protection de quelqu’un.
Puis il emballa
ses affaires et partit,
comme Jessé le lui avait ordonné.
Au moment où il arriva au camp,
l’armée sortait
vers la ligne de bataille
en poussant un cri de guerre.
Les Israélites et les Philistins
prirent position :
les deux armées étaient face à face.
Aussitôt David confia ses affaires
au gardien des bagages,
puis il courut
jusqu’au champ de bataille.
Quand il arriva, il demanda
des nouvelles de ses frères.
Pendant que David se renseignait,
le guerrier d’élite arriva,
celui qui s’appelait Goliath,
le Philistin qui était de Gath.
Il venait de la ligne
de bataille des Philistins.
Alors il prononça de nouveau
des paroles provocantes,
et David l’entendit.
Quand les hommes d’Israël
virent Goliath,
ils reculèrent tous, terrifiés.
Ils disaient :
-Avez-vous vu
cet homme qui s’approche ?
Il vient pour provoquer
l’armée israélite.
Le roi donnera de grandes richesses
à l’homme qui le tuera :
il lui donnera
sa propre fille, et
la famille
de son père
sera libérée
de toute obligation en Israël.
-Alors David demanda aux soldats
qui se tenaient près de lui :
-Quelle récompense recevra
celui qui tuera ce Philistin
et qui évitera à Israël
l’humiliation ?
Car ce Philistin
incirconcis
ose provoquer
l’armée du Dieu vivant !
-Alors les soldats lui répétèrent
la promesse du roi et ajoutèrent :
-Voilà la récompense
que recevra celui qui le tuera.
-Quand Éliab,
le frère aîné de David,
entendit qu’il parlait
avec les soldats,
il se mit en colère contre lui
et lui demanda :
-Pourquoi
es-tu venu ici ?
À qui as-tu confié le petit troupeau
que nous avons dans le désert ?
Je sais que c’est par ambition
que tu es venu
et que tes intentions
sont mauvaises :
tu voulais juste
voir la bataille.
-David lui répondit :
-Mais je n’ai rien fait de mal !
J’ai juste posé une question !
-Alors il se tourna
vers quelqu’un d’autre
et lui posa la même question,
et on lui répondit la même chose.
Mais certains entendirent par hasard
ce que David disait,
et ils en parlèrent à Saül.
Alors Saül envoya quelqu’un
le chercher. David dit à Saül :
-Que personne ne perde courage
à cause de ce Philistin.
Ô mon roi, moi,
j’irai me battre avec lui.
-Mais Saül dit à David :
-Tu ne peux pas aller
te battre avec ce Philistin,
car tu n’es
qu’un garçon,
alors que lui, il est soldat
depuis sa jeunesse.
-David répondit à Saül :
-Ô mon roi, chez mon père,
je garde les moutons.
Un jour, un lion est venu et
a emporté un mouton du troupeau ;
une autre fois,
c’est un ours qui est venu,
et il a fait
la même chose.
Alors je les ai poursuivis,
je les ai frappés,
et j’ai arraché les victimes
de leur gueule.
Quand ils se sont dressés
contre moi,
je les ai saisis par le pelage
et je les ai mis à mort.
Je les ai tués tous les deux,
le lion et l’ours ;
et ce Philistin incirconcis
deviendra comme l’un d’eux,
car il a provoqué la ligne
de bataille du Dieu vivant.
-Puis David ajouta :
-Jéhovah, qui m’a sauvé
des griffes du lion et de l’ours,
c’est lui qui me sauvera
de la main de ce Philistin.
-Et Saül
lui répondit :
-Vas-y,
et que Jéhovah soit avec toi.
-Alors Saül revêtit David
de son propre équipement de combat.
Il lui mit un casque en cuivre
sur la tête,
et il le revêtit
d’une cuirasse.
Puis David accrocha
l’épée de Saül à sa ceinture
et il essaya de marcher,
mais il n’y parvint pas, car
il n’avait pas l’habitude de porter
une armure. Alors il dit à Saül :
-Je n’ai pas l’habitude
de ces choses,
je n’arrive pas
à marcher avec.
-David enleva donc l’armure.
Il prit son bâton.
Il choisit cinq pierres lisses
dans le lit de la rivière
et les mit dans la poche
de son sac de berger.
Puis il s’avança vers le Philistin
avec sa fronde à la main.
Le Philistin s’approchait
de plus en plus,
et l’homme qui portait
son bouclier était devant lui.
Quand le Philistin
vit David,
il se moqua
de lui avec mépris,
car David n’était
encore qu’un garçon.
Il était beau
et avait le teint rose.
Alors le Philistin
dit à David :
-Suis-je un chien
pour que tu viennes
vers moi avec un bâton ?
-Et le Philistin maudit
David par ses dieux.
Puis il dit à David :
-Viens donc
vers moi,
et je donnerai
ta chair
aux oiseaux
et aux animaux sauvages.
-David répondit
au Philistin :
-Tu viens vers moi
avec une épée,
une lance
et un javelot,
mais moi
je viens vers toi
au nom de
Jéhovah des armées,
le Dieu des troupes d’Israël,
que tu as provoqué.
Aujourd’hui
même,
Jéhovah te livrera
en ma main :
je te tuerai
et je te couperai la tête.
Aujourd’hui même, je donnerai
les cadavres des soldats philistins
aux oiseaux
et aux animaux sauvages ;
et les gens de toute la terre
sauront qu’il y a un Dieu en Israël.
Et tous ceux qui sont
rassemblés ici sauront
que Jéhovah n’a pas besoin d’épées
ni de lances pour nous sauver.
C’est Jéhovah qui décide
de l’issue de la bataille,
et il vous livrera tous
en notre main.
-Alors le Philistin se remit
à marcher vers David ;
et David courut
rapidement
vers la ligne de bataille
ennemie,
à la rencontre
du Philistin.
Il plongea la main
dans son sac,
prit une pierre,
la lança avec sa fronde
et atteignit
le Philistin au front.
La pierre s’enfonça
dans le front du Philistin,
qui tomba alors
face contre terre.
Ainsi David l’emporta
sur le Philistin
avec une fronde
et une pierre.
Il réussit à le mettre
à mort sans épée.
David continua
de courir jusqu’au Philistin,
puis il se pencha sur lui.
Il tira l’épée du Philistin
de son fourreau et,
pour être sûr de l’avoir tué,
il lui coupa la tête.
Quand les Philistins virent
que leur homme fort
était mort,
ils prirent la fuite.)
-Le récit de David et Goliath
nous enseigne
un bel exemple de courage,
mais aussi de sagesse pratique
et de foi en action.
David était en train de travailler
quand son père lui a dit
d’aller apporter de la nourriture à
ses frères sur le champ de bataille.
David devait donc
faire deux choses à la fois.
Comment pouvait-il s’occuper
du troupeau de sa famille
et en même temps apporter
de la nourriture à ses frères
qui se trouvaient
à plusieurs kilomètres ?
Il a fait preuve
de sagesse pratique.
Il s’est aussi montré
digne de confiance.
La Bible dit : “David se leva
donc tôt le matin
et il laissa les moutons
sous la protection de quelqu’un.
Puis il emballa
ses affaires et partit,
comme Jessé
le lui avait ordonné.”
David allait bientôt
être confronté
à une situation
qui aurait pu le paralyser.
Quand il est allé voir ses frères,
il a trouvé l’armée d’Israël
terrifiée par
le géant Goliath
et démoralisée
par ses menaces.
David a tout de suite
fait preuve de courage.
Il a demandé pourquoi personne
n’avait encore abattu
cet homme présomptueux
qui osait provoquer Jéhovah.
Mais Éliab, le propre frère
de David, l’a réprimandé en public,
a mis en doute ses motivations,
l’a traité d’ambitieux,
et l’a accusé d’avoir abandonné
les troupeaux de son père.
Malgré tout,
David s’est porté volontaire pour
aller combattre Goliath. Mais le roi
ne l’a pas pris au sérieux :
il lui a dit qu’il n’avait
aucune chance de battre Goliath
parce qu’il n’était “qu’un garçon”.
Qu’a fait David face à
ces circonstances décourageantes ?
Il a fait preuve de courage.
Ce courage lui a donné
la force spirituelle et affective
de “se mettre au travail”,
c’est-à-dire d’agir.
Il s’est souvenu de ce que
Jéhovah avait déjà fait pour lui.
David n’a jamais oublié
comment Jéhovah l’avait sauvé
face à un ours et à un lion,
deux animaux bien plus forts
et bien plus rapides que l’homme.
Jéhovah n’a pas
seulement sauvé David ;
il lui a aussi donné la force
de tuer ces bêtes féroces.
C’est pourquoi David
a pu dire avec confiance :
“Jéhovah, qui m’a sauvé
des griffes du lion et de l’ours,
c’est lui qui me sauvera
de la main de ce Philistin.”
Quand nous sommes découragés,
et même quand nous
souffrons de dépression,
il nous sera profitable de méditer
sur la façon dont Jéhovah nous a
déjà aidés face à des problèmes qui
nous semblaient insurmontables.
David était courageux
et il a agi.
Il a pris
des mesures pratiques
qui ont produit
de bons résultats.
Par exemple,
quand Saül a proposé à David
sa lourde armure,
David l’a essayé.
Mais il a vite compris
qu’un casque en cuivre,
une cotte de maille, et une épée
par-dessus ses vêtements
seraient plus gênants
qu’autre chose.
Alors, qu’a-t-il fait ?
Il s’est débarrassé
de ces choses
encombrantes :
il s’est allégé.
Et nous ?
Avec les années,
nous avons pu accumuler
des biens matériels superflus
et des activités inutiles,
ce qui peut étouffer
notre spiritualité.
Si c’est votre cas, pourquoi ne pas
vous “mettre au travail” ?
Faites la liste de ce que
vous possédez et de vos habitudes,
et éliminez ce qui
encombre votre vie.
En simplifiant notre vie,
il nous sera plus facile
de rester concentrés
sur notre service pour Jéhovah.
Comme nous,
David n’était pas parfait.
Mais ses actions
courageuses
ont fait de lui
un ami de Jéhovah.
À la fin
de sa vie,
David a donc
pu dire à son fils
en toute franchise :
“Sois courageux et fort,
et mets-toi
au travail.”
...

« Sois courageux et fort, et agis ! »
- 

« Sois courageux et fort, et agis ! »

-Jéhovah accorde
une grande valeur
au courage de
ses fidèles adorateurs.
Mais le vrai courage
se manifeste par des actions,
comme c’est le cas
pour les autres qualités.
Par exemple,
“la foi sans œuvres est morte”.
De même,
on montre qu’on a de l’amour,
non seulement en paroles,
mais également,
comme le dit la Bible,
“par des actes et avec sincérité”.
Il en va de même
pour le courage.
Quand nous sommes
face à des épreuves,
nous devons faire
confiance à Jéhovah.
Mais notre confiance en Dieu
doit être accompagnée d’actions.
L’inaction,
l’indécision ou la mollesse
peuvent être l’indice
d’un manque de courage.
Le courage devrait
nous pousser à parler
et à agir
avec détermination.
En retour, Jéhovah bénira
notre courage et il nous aidera.
Le récit de la vie de David
illustre bien cette idée.
Quand il fallait faire
la volonté de Jéhovah,
David était un homme
d’action et courageux.
Même après avoir péché
et subi de nombreuses épreuves,
il est resté fidèle à Jéhovah,
et ce, jusqu’à sa mort.
Peu de temps
avant de mourir,
David a confié
à son fils Salomon
la mission de construire
le temple de Jéhovah.
Imaginez ce que Salomon
a dû ressentir quand David
lui a remis les plans du temple
inspirés par Jéhovah lui-même.
Salomon a
probablement dû
se sentir dépassé
par cette mission.
Mais son père, David, 
l’a encouragé par des paroles
qui peuvent nous encourager
nous aussi aujourd’hui
quand nous rencontrons
des difficultés.
Nous vous invitons tous,
même vous les enfants,
à ouvrir votre Bible
et suivre la lecture
du récit consigné 
en 1 Chroniques 28:1-20.
Prenez avec moi
le récit contenu
en 1 Chroniques chapitre 28,
à partir du verset 1.
(-Alors David
convoqua à Jérusalem
tous les princes d’Israël :
les princes
des tribus,
les chefs des divisions
qui servaient le roi,
les chefs de mille,
les chefs de cent,
les chefs responsables
de tous les biens
et du bétail du roi
et de ses fils,
avec les fonctionnaires
de la cour
et tous les hommes
forts et capables.
Puis le roi David
se mit debout et dit :
-Entendez-moi,
mes frères et mon peuple.
J’ai souhaité construire
une résidence permanente
pour l’arche de l’Alliance
de Jéhovah
et qui serait 
le marchepied de notre Dieu.
Et j’ai fait des préparatifs
en vue de sa construction.
Mais le vrai Dieu m’a dit :
“Ce n’est pas toi qui construiras
la maison pour mon nom,
car tu es un homme de guerre
et tu as fait couler du sang.”
Pourtant, Jéhovah 
le Dieu d’Israël m’a choisi
parmi toute la famille
de mon père
pour que je devienne
roi d’Israël pour toujours.
Car c’est Juda
qu’il a choisi comme guide ;
et dans la tribu de Juda,
il a choisi la famille de mon père ;
et parmi les fils de mon père,
c’est moi qu’il a approuvé
pour faire de moi
le roi de tout Israël.
Et parmi tous mes fils
(car Jéhovah m’a donné
beaucoup de fils),
il a choisi Salomon pour 
s’asseoir sur le trône de Jéhovah
et régner sur Israël.
Il m’a dit :
“C’est ton fils Salomon
qui construira
ma maison et mes cours,
car je l’ai choisi pour fils
et je deviendrai son père.
J’établirai solidement
sa royauté pour toujours,
s’il respecte
résolument
mes commandements
et mes règles,
comme il le fait
actuellement.”
C’est pourquoi je dis
devant les yeux
de tout Israël
— l’assemblée de Jéhovah —
et devant notre Dieu :
cherchez
à connaître
tous les commandements
de Jéhovah votre Dieu
et appliquez-les avec soin,
afin que vous puissiez
rester dans ce bon pays
et le transmettre à vos fils
comme héritage permanent.
Et toi,
mon fils Salomon,
apprends à connaître
le Dieu de ton père
et sers-le d’un cœur entier
et d’une âme
bien disposée,
car Jéhovah
examine
ce qu’il y a au fond
de tous les cœurs
et il discerne toutes
les intentions et les pensées.
Si tu le recherches,
il se laissera
trouver par toi,
mais si
tu le quittes,
il te rejettera
pour toujours.
Jéhovah t’a choisi
pour construire une maison
qui sera
un sanctuaire.
Alors,
sois courageux
et mets-toi
au travail.
-Puis David donna
à son fils Salomon
le plan architectural du porche
et des différentes salles,
des salles de stockage,
des salles supérieures,
des pièces les plus retirées et
de la salle du couvercle de l’Arche.
Il lui donna le plan
architectural de tout
ce qui lui avait été communiqué
sous l’inspiration de Dieu,
pour les cours
du temple de Jéhovah,
pour toutes les salles à manger
qui étaient autour,
pour les salles du trésor 
du temple du vrai Dieu et pour
les salles où étaient déposées
les choses réservées pour le culte.
Il lui donna également
des instructions
concernant les divisions
des prêtres et des Lévites,
concernant toutes les tâches
liées au temple de Jéhovah
et concernant
tous les ustensiles
utilisés pour le service
au temple de Jéhovah.
Il détermina
aussi le poids de l’or,
l’or nécessaire
pour tous les ustensiles
destinés aux 
différents services,
ainsi que le poids de tous
les ustensiles en argent
destinés aux
différents services.
Il détermina aussi
le poids des porte-lampes en or
et de leurs lampes en or,
le poids des divers porte-lampes
et de leurs lampes,
et le poids
des porte-lampes en argent,
de chaque porte-lampes
et de ses lampes,
en fonction
de son usage.
Il détermina aussi
le poids de l’or nécessaire
pour les tables où les pains
seraient disposés en piles,
pour chaque table,
ainsi que celui de l’argent
pour les tables en argent,
le poids de l’or
pour les fourchettes, les bols,
les cruches en or pur,
le poids des petits bols en or,
de chaque petit bol,
et le poids des petits bols
en argent, de chaque petit bol.
Il indiqua aussi
le poids d’or affiné
nécessaire pour l’autel de l’encens
et pour la représentation du char,
c’est-à-dire les chérubins en or
qui ont leurs ailes déployées
et qui couvrent de leurs ailes
l’arche de l’Alliance de Jéhovah.
David dit :
-Jéhovah m’a guidé,
et il m’a donné
de la perspicacité
pour mettre
par écrit
tous les détails
du plan architectural.
-Puis David dit
à son fils Salomon :
-Sois courageux et fort,
et mets-toi
au travail.
N’aie pas peur
et ne sois pas terrifié,
car Jéhovah Dieu,
mon Dieu,
est avec toi.
Il ne te délaissera pas 
et il ne t’abandonnera pas ;
il sera avec toi
jusqu’à ce que
tout le travail pour
la maison de Jéhovah
soit achevé.)
-Imaginez la scène ?
La mission de Salomon
ne consistait pas simplement
à construire un temple
pour le vrai culte.
Cette maison pour Jéhovah
devait être “splendide”,
d’une renommée
et d’une beauté
telles qu’on en parlerait
“dans tous les pays”.
Pourtant, Salomon
avait peu voire pas du tout
d’expérience
dans la construction.
Mais David
avait anticipé
les difficultés
qui se présenteraient.
Pire encore, Salomon
subirait de l’opposition
venant de sa famille
et d’autres personnes.
C’est pourquoi
David l’a exhorté
à être obéissant 
et fidèle à Jéhovah,
mais aussi à être
“courageux et fort”
et à se mettre
“au travail”.
Salomon aurait pu être
paralysé par la peur.
Il aurait pu se dire
que sa mission était trop difficile
et donc la remettre à plus tard,
voire même y renoncer,
ce qui aurait profondément
déplu à Jéhovah.
David lui a donc
répété ce conseil :
“Mets-toi au travail.”
David savait
par expérience
que le courage
et la confiance en Jéhovah
doivent
s’accompagner d’actions.
Examinons certains
évènements de la vie de David
qui lui ont
demandé du courage.
Pendant la lecture,
demandez-vous :
“David avait-il tendance
à remettre les choses à plus tard,
à hésiter ou à être paralysé
face aux difficultés ?”
Voyons par exemple
les circonstances
dans lesquelles David 
a été oint comme roi d’Israël.
Même si Saül
était toujours roi,
Jéhovah l’avait rejeté
parce qu’il avait gravement désobéi.
Suivez dans
votre Bible
la lecture de
1 Samuel 16:1-23.
1 Samuel 16:1-23.
(-Finalement
Jéhovah dit à Samuel :
-Jusqu’à quand
seras-tu triste
à cause
de Saül,
alors que
je l’ai rejeté
et qu’il ne sera
plus le roi d’Israël ?
Prends une corne,
remplis-la
d’huile et pars.
Va voir Jessé
de Bethléem,
car j’ai choisi
un de ses fils
pour être roi.
-Samuel lui répondit :
-Mais si
je vais là-bas,
Saül l’apprendra,
et il me tuera
-Alors Jéhovah lui dit :
-Prends avec toi
une jeune vache, et tu diras :
“Je suis venu pour offrir
un sacrifice à Jéhovah.”
Invite Jessé 
à assister au sacrifice.
Ensuite je te dirai
ce que tu devras faire.
Celui que
je t’indiquerai,
tu devras
l’oindre pour moi.
-Samuel fit ce que
Jéhovah lui avait dit.
Quand il arriva à Bethléem et que
les anciens de la ville le virent,
ils se mirent à trembler de peur,
et ils lui demandèrent :
-Ta venue annonce-t-elle
de bonnes choses ?
-Samuel leur répondit :
-Oui, de bonnes choses.
Je suis venu
pour offrir
un sacrifice
à Jéhovah.
Purifiez-vous,
et venez assister
au sacrifice.
-Puis il purifia
Jessé et ses fils,
et il les convoqua
pour le sacrifice.
Comme ils arrivaient,
Samuel vit Éliab.
Il se dit :
-Sans aucun doute,
voici l’oint
de Jéhovah,
qui se tient
devant lui.
-Mais Jéhovah
dit à Samuel :
-Ne te laisse pas
impressionner
par son apparence
ni par sa taille,
car ce n’est pas
lui que j’ai choisi.
Un homme ne voit
pas  les choses
comme Dieu
les voit,
car un homme voit
ce qui est visible,
mais Jéhovah, lui,
voit ce qu’il y a
dans le cœur.
-Alors Jessé
appela Abinadab
et le présenta
à Samuel,
mais Samuel dit :
-Ce n’est pas
lui non plus
que Jéhovah a choisi.
-Puis Jessé
lui présenta Shama,
mais Samuel dit :
-Ce n’est pas lui non plus
que Jéhovah a choisi.
-Jessé présenta
ainsi à Samuel
sept
de ses fils ;
mais Samuel lui dit :
-Ce n’est pas un de ceux-là
que Jéhovah a choisi.
-Finalement Samuel
demanda à Jessé :
-Est-ce que ce sont là
tous tes garçons ?
-Jessé lui répondit :
-Il manque
encore le plus jeune.
Il est en train
de garder les moutons.
-Samuel lui dit :
-Envoie quelqu’un le chercher,
car nous
ne commencerons pas à manger
tant qu’il ne sera pas là.
-Jessé envoya donc
quelqu’un chercher David,
et il le présenta
à Samuel.
Or David avait
le teint rose,
il avait de beaux yeux
et il était beau.
Alors Jéhovah
ordonna à Samuel :
-Lève-toi,
oins-le,
car c’est lui
-Samuel prit
la corne d’huile
et oignit David
en présence
de ses frères.
À partir de
ce jour-là,
l’esprit
de Jéhovah
agit avec force
sur David.
Plus tard,
Samuel repartit à Rama.
Or l’esprit
de Jéhovah
n’agissait plus
sur Saül,
et Jéhovah
permettait
qu’il soit terrorisé
par un mauvais esprit.
Un jour, les serviteurs
de Saül lui dirent :
-Tu vois bien que Dieu a permis
que tu sois terrorisé
par un mauvais esprit.
Ô roi, nous sommes à ta disposition.
Si tu nous en donnes l’ordre,
nous chercherons un homme
qui joue bien de la harpe.
Chaque fois que Dieu permettra
que tu sois terrorisé 
par un mauvais esprit,
cet homme jouera de la harpe
et tu te sentiras mieux.
-Alors Saül dit
à ses serviteurs :
-Trouvez-moi un homme qui
sache bien jouer et amenez-le-moi.
-L’un des serviteurs lui dit :
-Je connais justement
un fils de Jessé,
un homme de Bethléem, 
qui joue bien de la harpe.
C’est un guerrier
courageux et fort,
il s’exprime bien, il est beau,
et Jéhovah est avec lui.
-Alors Saül envoya
des messagers dire à Jessé :
-Envoie-moi
ton fils David,
celui qui est berger.
-Jessé envoya
donc David chez Saül.
Il chargea
un âne avec du pain,
une outre de vin
et un chevreau
pour que son fils David
les offre à Saül.
Ainsi David
se rendit chez Saül
et entra
à son service.
Saül le prit
en affection.
Et David devint
son porteur d’armes.
Un jour, Saül envoya
ce message à Jessé :
-Que David reste
à mon service,
car il a gagné
ma faveur.
-Chaque fois
que Dieu permettait
qu’un mauvais esprit
s’empare de Saül,
David prenait
sa harpe et en jouait.
Saül éprouvait alors du soulagement
et se sentait mieux,
et son mauvais esprit
le quittait.)
-Essayez
d’imaginer
le jeune David,
son père
et ses frères
se tenant tous
devant le prophète Samuel.
Jéhovah choisit alors
David comme roi
et il ordonne à Samuel
d’oindre le garçon.
Pourtant,
Saül reste sur le trône,
et la plupart des Israélites
le considèrent 
comme le roi légitime.
Pendant cette période,
David a sûrement 
eu besoin de courage.
Par exemple,
comment Saül
allait-il réagir
en apprenant
que David
avait été oint
comme roi ?
Il chercherait
certainement à le tuer.
Imaginez donc
ce que David a ressenti
quand Saül
l’a invité chez lui
pour qu’il devienne 
son propre serviteur.
Le moins
qu’on puisse dire,
c’est qu’il a dû 
se poser des questions.
Et nous ? Nous pouvons
parfois nous inquiéter à cause
de difficultés familiales,
de problèmes de santé,
de soucis financiers,
de la persécution,
ou de nos imperfections.
Mais ces difficultés
ne doivent pas nous effrayer
au point de nous paralyser
sur le plan spirituel.
Face à de telles épreuves,
nous devons rechercher
l’aide de Jéhovah grâce à la prière,
sa Parole et la congrégation.
Il y a souvent
quelque chose qu’on peut faire
pour atténuer
nos problèmes.
Mais même
s’ils ne disparaissent pas,
nous devons faire
de notre mieux pour
accomplir la volonté de Jéhovah,
même face à de terribles épreuves.
C’est cela le vrai courage.
Quand on a demandé à David
de se rendre chez Saül,
il n’a pas succombé à la peur.
Il s’est montré fort 
et courageux, et il a agi.
Il a accepté la mission
parce qu’il savait que Jéhovah
lui donnerait la sagesse pratique
dont il aurait besoin.
La suite du récit
nous montre que Saül
s’est attaché 
de plus en plus à David,
au point de faire de lui
son porteur d’armes.
Maintenant,
suivez la lecture
contenue en
1 Samuel 17:1-51.
C’est le chapitre suivant.
1 Samuel chapitre 17,
à partir du verset 1.
Il s’agit du récit
passionnant
de David
et Goliath.
Il montre comment
David a fait preuve
de sagesse pratique
et de courage.
(-Et les Philistins réunirent
leurs armées pour la guerre.
Ils se rassemblèrent à Soko,
une ville du territoire de Juda,
et ils installèrent leur camp
entre Soko et Azéka, à Éfès-Damim.
Saül et les soldats d’Israël
se rassemblèrent
et installèrent leur camp
dans la vallée d’Ela.
Ils se rangèrent ensuite 
en formation de combat
pour affronter les Philistins.
La vallée les séparait.
Les Philistins occupaient
une montagne d’un côté
et les Israélites occupaient
une montagne de l’autre côté.
Alors un guerrier d’élite
sortit du camp des Philistins
pour lancer
un défi aux Israélites :
il s’appelait Goliath,
il était de la ville de Gath.
Il mesurait
six coudées et un empan.
Il avait un casque
en cuivre sur la tête
et il portait une cuirasse
faite d’écailles de cuivre.
Le poids de la cuirasse
était de 5 000 sicles.
Il avait des protège-tibias
en cuivre sur les jambes
et un javelot en cuivre
accroché dans le dos.
Le bois de sa lance était aussi gros
que le rouleau d’un métier à tisser,
et la pointe en fer de sa lance
pesait 600 sicles.
Un homme marchait devant lui
et lui portait son bouclier.
Quand Goliath s’arrêta,
il interpela les soldats
d’Israël et leur dit :
-Pourquoi êtes-vous sortis
pour vous mettre
en formation de combat ?
Je suis
le Philistin,
et vous,
les serviteurs de Saül.
Choisissez-vous
un homme,
et qu’il vienne
se battre avec moi.
S’il arrive à lutter contre moi
et s’il me tue,
alors nous deviendrons
vos serviteurs.
Mais si je l’emporte sur lui
et que je le tue,
alors vous deviendrez
nos serviteurs.
-Le Philistin ajouta :
-Moi, aujourd’hui,
je provoque
l’armée d’Israël.
Amenez-moi
votre homme,
et qu’on en finisse !
-Quand Saül et
tous les soldats israélites
entendirent ce que disait
le Philistin, ils furent terrifiés.
Or David était
le fils de Jessé,
qui habitait à Éfrata,
c’est-à-dire Bethléem
dans le territoire de Juda.
Jessé avait huit fils.
À l’époque
où Saül était roi,
Jessé était déjà
un vieil homme.
Les trois fils aînés
de Jessé
avaient suivi
Saül à la guerre.
Le premier
s’appelait Éliab,
le deuxième
Abinadab
et le troisième Shama.
David était
le plus jeune,
et les trois aînés
avaient suivi Saül.
À cette époque-là,
David était
au service de Saül,
mais il rentrait
régulièrement à Bethléem
pour garder
les moutons de son père.
Pendant 40 jours,
tous les matins et tous les soirs,
le Philistin s’avança
et se plaça
face aux Israélites
pour leur lancer un défi.
Un jour, Jessé
dit à son fils David :
-S’il te plaît, prends cet épha de
céréales grillées et ces dix pains,
et va vite les apporter 
à tes frères, qui sont au camp.
Et apporte ces dix morceaux
de fromage à leur chef de troupe.
Assure-toi que tes frères vont bien
et rapporte-moi de leurs nouvelles.
-Les fils de Jessé
étaient avec Saül
et tous les autres
soldats israélites,
dans la vallée d’Ela,
pour combattre les Philistins.
David se leva donc
tôt le matin
et il laissa les moutons
sous la protection de quelqu’un.
Puis il emballa
ses affaires et partit,
comme Jessé le lui avait ordonné.
Au moment où il arriva au camp,
l’armée sortait
vers la ligne de bataille
en poussant un cri de guerre.
Les Israélites et les Philistins
prirent position :
les deux armées étaient face à face.
Aussitôt David confia ses affaires
au gardien des bagages,
puis il courut
jusqu’au champ de bataille.
Quand il arriva, il demanda
des nouvelles de ses frères.
Pendant que David se renseignait,
le guerrier d’élite arriva,
celui qui s’appelait Goliath,
le Philistin qui était de Gath.
Il venait de la ligne 
de bataille des Philistins.
Alors il prononça de nouveau
des paroles provocantes,
et David l’entendit.
Quand les hommes d’Israël
virent Goliath,
ils reculèrent tous, terrifiés.
Ils disaient :
-Avez-vous vu
cet homme qui s’approche ?
Il vient pour provoquer
 l’armée israélite.
Le roi donnera de grandes richesses
à l’homme qui le tuera :
il lui donnera
sa propre fille, et
la famille
de son père
sera libérée
de toute obligation en Israël.
-Alors David demanda aux soldats
qui se tenaient près de lui :
-Quelle récompense recevra
celui qui tuera ce Philistin
et qui évitera à Israël
l’humiliation ?
Car ce Philistin
incirconcis
ose provoquer
l’armée du Dieu vivant !
-Alors les soldats lui répétèrent
la promesse du roi et ajoutèrent :
-Voilà la récompense
que recevra celui qui le tuera.
-Quand Éliab,
le frère aîné de David,
entendit qu’il parlait
avec les soldats,
il se mit en colère contre lui
et lui demanda :
-Pourquoi
es-tu venu ici ?
À qui as-tu confié le petit troupeau
que nous avons dans le désert ?
Je sais que c’est par ambition
que tu es venu
et que tes intentions
sont mauvaises :
tu voulais juste
voir la bataille.
-David lui répondit :
-Mais je n’ai rien fait de mal !
J’ai juste posé une question !
-Alors il se tourna
vers quelqu’un d’autre
et lui posa la même question,
et on lui répondit la même chose.
Mais certains entendirent par hasard
ce que David disait,
et ils en parlèrent à Saül.
Alors Saül envoya quelqu’un
le chercher. David dit à Saül :
-Que personne ne perde courage
à cause de ce Philistin.
Ô mon roi, moi,
j’irai me battre avec lui.
-Mais Saül dit à David :
-Tu ne peux pas aller 
te battre avec ce Philistin,
car tu n’es
qu’un garçon,
alors que lui, il est soldat
depuis sa jeunesse.
-David répondit à Saül :
-Ô mon roi, chez mon père,
je garde les moutons.
Un jour, un lion est venu et 
a emporté un mouton du troupeau ;
une autre fois,
c’est un ours qui est venu,
et il a fait 
la même chose.
Alors je les ai poursuivis,
je les ai frappés,
et j’ai arraché les victimes
de leur gueule.
Quand ils se sont dressés
contre moi,
je les ai saisis par le pelage
et je les ai mis à mort.
Je les ai tués tous les deux,
le lion et l’ours ;
et ce Philistin incirconcis
deviendra comme l’un d’eux,
car il a provoqué la ligne 
de bataille du Dieu vivant.
-Puis David ajouta :
-Jéhovah, qui m’a sauvé
des griffes du lion et de l’ours,
c’est lui qui me sauvera
de la main de ce Philistin.
-Et Saül
lui répondit :
-Vas-y,
et que Jéhovah soit avec toi.
-Alors Saül revêtit David
de son propre équipement de combat.
Il lui mit un casque en cuivre
sur la tête,
et il le revêtit
d’une cuirasse.
Puis David accrocha 
l’épée de Saül à sa ceinture
et il essaya de marcher,
mais il n’y parvint pas, car
il n’avait pas l’habitude de porter
une armure. Alors il dit à Saül :
-Je n’ai pas l’habitude
de ces choses,
je n’arrive pas
à marcher avec.
-David enleva donc l’armure.
Il prit son bâton.
Il choisit cinq pierres lisses
dans le lit de la rivière
et les mit dans la poche
de son sac de berger.
Puis il s’avança vers le Philistin
avec sa fronde à la main.
Le Philistin s’approchait
de plus en plus,
et l’homme qui portait 
son bouclier était devant lui.
Quand le Philistin
vit David,
il se moqua
de lui avec mépris,
car David n’était
encore qu’un garçon.
Il était beau
et avait le teint rose.
Alors le Philistin
dit à David :
-Suis-je un chien
pour que tu viennes 
vers moi avec un bâton ?
-Et le Philistin maudit
David par ses dieux.
Puis il dit à David :
-Viens donc
vers moi,
et je donnerai
ta chair
aux oiseaux
et aux animaux sauvages.
-David répondit
au Philistin :
-Tu viens vers moi
avec une épée,
une lance
et un javelot,
mais moi
je viens vers toi
au nom de
Jéhovah des armées,
le Dieu des troupes d’Israël,
que tu as provoqué.
Aujourd’hui
même,
Jéhovah te livrera
en ma main :
je te tuerai
et je te couperai la tête.
Aujourd’hui même, je donnerai
les cadavres des soldats philistins
aux oiseaux 
et aux animaux sauvages ;
et les gens de toute la terre 
sauront qu’il y a un Dieu en Israël.
Et tous ceux qui sont
rassemblés ici sauront
que Jéhovah n’a pas besoin d’épées
ni de lances pour nous sauver.
C’est Jéhovah qui décide
de l’issue de la bataille,
et il vous livrera tous
en notre main.
-Alors le Philistin se remit
à marcher vers David ;
et David courut
rapidement
vers la ligne de bataille
ennemie,
à la rencontre
du Philistin.
Il plongea la main 
dans son sac,
prit une pierre,
la lança avec sa fronde
et atteignit
le Philistin au front.
La pierre s’enfonça
dans le front du Philistin,
qui tomba alors
face contre terre.
Ainsi David l’emporta
sur le Philistin
avec une fronde
et une pierre.
Il réussit à le mettre
à mort sans épée.
David continua
de courir jusqu’au Philistin,
puis il se pencha sur lui.
Il tira l’épée du Philistin
de son fourreau et,
pour être sûr de l’avoir tué,
il lui coupa la tête.
Quand les Philistins virent
que leur homme fort
était mort,
ils prirent la fuite.)
-Le récit de David et Goliath
nous enseigne 
un bel exemple de courage,
mais aussi de sagesse pratique
et de foi en action.
David était en train de travailler
quand son père lui a dit
d’aller apporter de la nourriture à
ses frères sur le champ de bataille.
David devait donc
faire deux choses à la fois.
Comment pouvait-il s’occuper
du troupeau de sa famille
et en même temps apporter
de la nourriture à ses frères
qui se trouvaient
à plusieurs kilomètres ?
Il a fait preuve
de sagesse pratique.
Il s’est aussi montré
digne de confiance.
La Bible dit : “David se leva 
donc tôt le matin
et il laissa les moutons
sous la protection de quelqu’un.
Puis il emballa
ses affaires et partit,
comme Jessé
le lui avait ordonné.”
David allait bientôt
être confronté
à une situation 
qui aurait pu le paralyser.
Quand il est allé voir ses frères,
il a trouvé l’armée d’Israël
terrifiée par
le géant Goliath
et démoralisée
par ses menaces.
David a tout de suite
fait preuve de courage.
Il a demandé pourquoi personne
n’avait encore abattu
cet homme présomptueux
qui osait provoquer Jéhovah.
Mais Éliab, le propre frère 
de David, l’a réprimandé en public,
a mis en doute ses motivations,
l’a traité d’ambitieux,
et l’a accusé d’avoir abandonné
les troupeaux de son père.
Malgré tout,
David s’est porté volontaire pour
aller combattre Goliath. Mais le roi 
ne l’a pas pris au sérieux :
il lui a dit qu’il n’avait
aucune chance de battre Goliath
parce qu’il n’était “qu’un garçon”.
Qu’a fait David face à
ces circonstances décourageantes ?
Il a fait preuve de courage.
Ce courage lui a donné 
la force spirituelle et affective
de “se mettre au travail”,
c’est-à-dire d’agir.
Il s’est souvenu de ce que
Jéhovah avait déjà fait pour lui.
David n’a jamais oublié
comment Jéhovah l’avait sauvé
face à un ours et à un lion,
deux animaux bien plus forts
et bien plus rapides que l’homme.
Jéhovah n’a pas
seulement sauvé David ;
il lui a aussi donné la force
de tuer ces bêtes féroces.
C’est pourquoi David
a pu dire avec confiance :
“Jéhovah, qui m’a sauvé
des griffes du lion et de l’ours,
c’est lui qui me sauvera
de la main de ce Philistin.”
Quand nous sommes découragés,
et même quand nous 
souffrons de dépression,
il nous sera profitable de méditer
sur la façon dont Jéhovah nous a
déjà aidés face à des problèmes qui
nous semblaient insurmontables.
David était courageux
et il a agi.
Il a pris
des mesures pratiques
qui ont produit
de bons résultats.
Par exemple,
quand Saül a proposé à David
sa lourde armure,
David l’a essayé.
Mais il a vite compris
qu’un casque en cuivre,
une cotte de maille, et une épée
par-dessus ses vêtements
seraient plus gênants
qu’autre chose.
Alors, qu’a-t-il fait ?
Il s’est débarrassé
de ces choses
encombrantes :
il s’est allégé.
Et nous ?
Avec les années,
nous avons pu accumuler
des biens matériels superflus
et des activités inutiles,
ce qui peut étouffer
notre spiritualité.
Si c’est votre cas, pourquoi ne pas
vous “mettre au travail” ?
Faites la liste de ce que
vous possédez et de vos habitudes,
et éliminez ce qui 
encombre votre vie.
En simplifiant notre vie,
il nous sera plus facile
de rester concentrés 
sur notre service pour Jéhovah.
Comme nous,
David n’était pas parfait.
Mais ses actions
courageuses
ont fait de lui
un ami de Jéhovah.
À la fin
de sa vie,
David a donc
pu dire  à son fils
en toute franchise :
“Sois courageux et fort,
et mets-toi
au travail.”
...


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