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-Bienvenue sur JW Télédiffusion !
Le 13 septembre 2025
a marqué la fin
des cinq mois
de cours intensifs
de la 158e classe de Galaad.
Une remise de diplômes
peut susciter
un mélange de sentiments :
le soulagement
d’être parvenu
à la fin des cours,
la joie
de vivre l’évènement
avec sa famille et ses amis
et peut-être,
peut-être un peu d’inquiétude
quant à la suite.
Écoutons les discours
que des frères expérimentés
ont prononcés
à l’intention des élèves.
Nous savons que vous apprécierez
les perles spirituelles
de cette remise des diplômes.
-C’est avec un immense plaisir
que je vous souhaite à tous
la bienvenue
à cette remise des diplômes
de la 158e classe
de l’École biblique de Galaad.
Bienvenue !
J’aimerais m’adresser à vous,
chers élèves de la 158e classe,
aux 52 élèves,
et développer le thème
“Continuez à être
le sel de la terre”.
Si vous lisez Matthieu 5:13,
Jésus fait ce commentaire,
au verset 13
(juste la première partie).
Il dit :
“Vous êtes le sel de la terre.”
Jésus a prononcé ces paroles
dans son fameux
Sermon sur la montagne.
Et c’est vrai que
de nombreuses personnes
étaient là et profitaient
de son Sermon.
Mais à qui Jésus adressait-il
ses paroles en premier lieu ?
Eh bien, c’était à ses disciples,
et tout particulièrement
aux 12 apôtres
qu’il venait juste de choisir
et qui sans aucun doute
étaient assis près de lui.
En effet, ils avaient
particulièrement besoin
d’être formés pour être
de bons exemples
et des guides spirituels.
Donc les paroles de Jésus,
“vous êtes le sel de la terre”
s’appliquaient à ces disciples,
surtout aux apôtres.
Et elles s’appliquent certainement
à vous, chers élèves,
comme nous le verrons
au cours de ce discours.
Il est intéressant de noter
que Jésus n’a pas
utilisé une comparaison.
Il n’a pas dit :
“Vous êtes comme le sel.”
Non, c’était une métaphore :
“Vous êtes le sel.”
Il parlait de ce qu’ils étaient,
pas de ce à quoi ils ressemblaient.
Mais à quoi Jésus pensait
quand il a utilisé cette métaphore ?
Il indiquait que ses disciples
auraient sur les hommes
le même effet que
le sel a sur les choses.
Alors, qu’avait-il à l’esprit ?
Parlons de trois caractéristiques
auxquelles Jésus pensait peut-être
quand il a utilisé cette métaphore.
Et vous verrez, chers élèves,
que vous ressemblez
à du sel sous ces trois aspects.
Tout d’abord,
prenons Colossiens 4,
Colossiens 4.
Jésus avait sans doute
à l’esprit ce principe contenu
au verset 6 :
“Que vos paroles soient
toujours pleines de charme,
assaisonnées de sel,
de sorte que vous saurez
comment vous devez
répondre à chacun.”
De quelle propriété du sel
parle-t-on ici ?
C’est un assaisonnement,
un exhausteur de goût.
Il rend en général
les aliments plus appétissants
et plus savoureux, pas vrai ?
Et on sait que vous ferez
la même chose, chers élèves,
grâce à vos paroles
et à votre conduite.
Avec tout ce que vous avez
appris à l’école de Galaad,
vous aurez des paroles
pleines de charme,
qui seront bonnes et savoureuses,
envers les frères et sœurs
tant dans l’assemblée
qu’au Béthel où vous serez affectés.
Vous n’allez pas assaisonner
vos paroles avec du poivre.
Le verset ne parle pas
de poivre ou de piment.
Il n’est pas question
de poivre noir,
de piment de Cayenne,
de piment jalapeño
ou de piment antillais,
mais de sel. Ce n’est pas
pimenté, mais savoureux.
Et c’est de cette manière
qu’on veut s’exprimer.
Et vous le ferez dans les discours
que vous prononcerez,
dans vos commentaires
lors des réunions,
dans vos conversations.
Vous allez donner
du goût à la famille du Béthel
et à l’assemblée
où vous serez affectés.
Parlons d’une deuxième
propriété du sel.
Nous n’allons pas le lire,
mais Ézékiel 16:4
fait référence à une pratique
courante aux temps bibliques
qui consistait à frotter le corps
d’un nouveau-né avec du sel.
Vous savez, on avait
l’habitude de frotter
le corps d’un nouveau-né
avec du sel.
Mais pourquoi ?
Notamment parce que le sel
à des propriétés désinfectantes,
des propriétés antiseptiques.
Et même aujourd’hui, souvent,
quand on a mal à la gorge,
on se gargarise avec de l’eau salée
pour tuer les microbes
et réduire l’inflammation.
Beaucoup de personnes lavent
leurs légumes avec de l’eau salée
pour les assainir, les désinfecter.
Tout ça, ce sont des exemples
pour dire que le sel peut tuer
ou éliminer les bactéries
et d’autres agents pathogènes.
Bon, j’imagine bien
que vous, chers élèves,
vous ne vous êtes
jamais considérés
comme un germicide
ou un antiseptique.
Mais dans un sens spirituel,
si, vous l’êtes.
Vous l’êtes !
Prenons juste un exemple :
Dans la famille du Béthel
ou dans l’assemblée,
si quelqu’un commence
à tenir des propos malveillants
sur un frère,
c’est un microbe, non ?
Vous allez tuer ce microbe,
vous allez changer de sujet,
vous défendrez ce frère.
Vous tuerez en quelque sorte
cet agent pathogène.
Par exemple, quelqu’un pourrait
nous dire quelque chose comme :
“T’as vu, cet ancien,
il dépasse toujours le temps
imparti dans ses discours.”
Et vous allez répondre
un truc du genre :
“Bon, je ne sais pas trop,
mais est-ce que
tu n’apprécies pas ce frère,
comme il est gentil et bienveillant.
T’as vu comme il se dépense
pour le bien de l’assemblée ?
Ça donne vraiment
envie de l’aimer.”
Vous avez éliminé ce germe,
vous avez été
un germicide spirituel.
Vous tuerez aussi
les germes dans le territoire :
le germe de la Trinité,
de l’enfer de feu,
de l’immortalité de l’âme
et d’autres fausses doctrines.
Vous tuerez ces germes.
Examinons maintenant
la troisième propriété du sel
que Jésus avait
certainement en tête.
Lévitique 2,
s’il vous plaît,
Lévitique 2,
et lisons le verset 13 :
“Toutes les offrandes
de céréales que tu feras
seront assaisonnées de sel ;
veille à ce que le sel
de l’alliance de ton Dieu
ne manque pas
sur ton offrande de céréales.
Tu offriras du sel
avec toutes tes offrandes.”
D’après la Loi mosaïque,
il fallait mettre du sel
sur tous les sacrifices offerts
pour Jéhovah sur l’autel.
Et les historiens juifs
rapportent que pour ce faire,
on laissait un énorme tas de sel
près de la rampe
qui menait à l’autel.
Et il y avait dans le Temple
une grande pièce de stockage,
appelée “la chambre du sel”,
où de grandes quantités de sel
était conservées afin
de respecter la Loi.
Mais on pourrait
se demander pourquoi.
Pourquoi Jéhovah demandait ça ?
Eh bien,
La Tour de Garde a expliqué
que “ce n’était pas pour relever
(la saveur ou)
le goût des sacrifices,
mais sans doute
parce que le sel représentait
le fait de (ne pas être)
corrompu ni décomposé.”
Et c’est vrai, non ?
C’est notre troisième propriété :
le sel est un conservateur.
Il empêche les aliments
de pourrir, de se décomposer.
On peut conserver
de la viande par exemple
pendant une longue période
sans la réfrigérer
si on la traite avec du sel.
Et cette viande, on peut
la garder très longtemps comme ça.
Le sel est donc un conservateur.
De la même manière,
vous serez des conservateurs
spirituels dans votre affectation.
On est persuadés
que ce sera le cas.
Par exemple, imaginons :
vous commencez
un cours biblique avec un fumeur
dont les poumons
et le cœur sont abîmés,
un drogué dont le cerveau
a été endommagé,
un alcoolique
dont le foie est touché,
quelqu’un qui a
une conduite sexuelle immorale
et qui s’expose à toutes
sortes de maladies…
Quand vous commencerez
à lui enseigner la vérité,
avec l’aide de Jéhovah,
il arrêtera ces mauvaises habitudes,
ce qui interrompra
sa décomposition spirituelle.
Et souvent,
non seulement le processus
de décomposition s’arrête,
mais en plus on voit une forme
de rajeunissement de l’esprit
et même de l’organisme physique.
Et bien sûr,
en lui enseignant la vérité,
vous l’aiderez à être
ami avec Jéhovah
et donc à conserver sa vie
pour ainsi pour toute l’éternité.
Vous serez donc vraiment
des conservateurs
dans votre territoire.
Dans la famille du Béthel,
si quelqu’un emprunte une voie
qui pourrait l’amener
à un désastre spirituel,
vous qui êtes des chrétiens murs,
vous essaierez de le “redresser
(…) avec un esprit de douceur”
et de conserver sa vie
qui pourrait être perdue.
Ce ne sont là que
quelques exemples
de la façon dont
vous serez des conservateurs.
Comme nous l’avons dit,
le sel possède
de nombreuses propriétés.
Nous avons vu
qu’il sert d’assaisonnement,
de germicide et de conservateur.
Cet exemple était vraiment parlant,
n’est-ce pas ?
Et quand on y pense,
en fait, c’était un compliment.
Et c’est exactement
ce qu’on veut vous transmettre :
on veut vous faire
un compliment, chers élèves.
“Vous êtes le sel de la terre.”
Mais en plus du compliment,
si vous revenez
au chapitre 5 de Matthieu,
Jésus a également
donné un avertissement.
Prenons ensemble
Matthieu 5:13.
Lisons tout le verset.
Jésus a dit :
“Vous êtes le sel de la terre.
Mais si le sel perd sa force,
comment va-t-il retrouver
son pouvoir de saler ?
Il ne sert plus à rien ;
il n’est bon qu’à être
jeté dehors pour être piétiné.”
Donc, il est vrai que le sel
peut être contaminé,
n’est-ce pas ?
Il peut être dilué, altéré,
mélangé à quelque chose
et devenir inutilisable
s’il est contaminé.
C’est la même chose pour nous.
Nous devons conserver
notre pouvoir salant,
notre pouvoir de saler,
spirituellement parlant.
Comment y parvenir ?
Eh bien, si vous mettez en pratique
toutes les belles choses
que vous avez apprises
au cours
de ces cinq derniers mois,
spirituellement, vous garderez
votre pouvoir de saler.
Nous allons maintenant
suivre une partie
que nous aimons énormément
depuis quelques années,
il s’agit de Voici leur histoire.
Alors, prêtons attention
à frère Joel Kelly,
un de nos chers formateur
de l’École de Galaad.
Il va maintenant
animer cette partie :
Voici leur histoire.
-Bienvenue
dans Voici leur histoire.
En Isaïe 64:8,
Jéhovah se présente
comme étant “notre Potier”,
et nous,
nous sommes “l’argile”.
C’est vrai que nous sommes
imparfaits, comme l’argile,
mais Jéhovah peut
quand même nous modeler.
Tant que nous sommes disposés
à nous laisser modeler par lui,
il peut nous faire devenir
tout ce qui est nécessaire
pour que son projet se réalise.
Voyons comment
il s’y est pris avec cinq élèves
de la 158e classe de Galaad.
Tout en écoutant
leurs témoignages,
notez les qualités de Jéhovah
et ce qu’il fait pour les guider
tout au long
de leur voyage spirituel.
Tout d’abord, accueillons
Mark et Melissa Gratrix,
de la filiale de Grande-Bretagne.
Merci beaucoup à vous deux
d’être avec nous aujourd’hui.
-Merci.
-Donc vous venez
de la filiale de Grande-Bretagne,
mais vous êtes
tous les deux anglais ?
-Moi oui,
je viens de près de Manchester,
dans le Nord de l’Angleterre
-Moi non, je viens de Détroit
dans le Michigan, aux États-Unis.
-Vous avez grandi
de chaque côté de l’Atlantique.
Alors comment
vous vous êtes rencontrés ?
-J’étais délégué à une assemblée
internationale près de chez Melissa.
C’est là qu’on s’est
rencontrés en 1998.
Mais ce n’est que
quelques années plus tard,
environ sept ans,
qu’on s’est finalement mariés.
-OK, et donc
à cette époque,
comment est-ce que
vous étiez spirituellement ?
-J’ai eu des parents aimants,
j’ai reçu une bonne éducation.
Mais moi, spirituellement parlant,
ce n’était pas terrible.
Depuis toute petite, je voulais
devenir créatrice de mode.
Donc c’est ce que j’ai fait.
J’ai fait quatre ans
d’études supérieures ;
j’ai obtenu mon diplôme.
Et ensuite, j’ai commencé
à travailler dans ce domaine.
Et du coup, ces choix
ne m’ont pas aidée
à développer
des qualités chrétiennes,
donc je ne faisais pas
grand-chose pour Jéhovah.
J’étais très matérialiste.
Je n’ai pas toujours
fréquenté les bonnes personnes.
Et je n’ai pas toujours
fréquenté les bons endroits.
Je n’avais aucun
objectif spirituel.
-Et toi, Mark ?
-Moi non plus, malheureusement,
ce n’était pas terrible.
C’est ma mère
qui m’a enseigné la vérité.
J’avais environ 13 ans
quand je me suis fait baptiser.
Mais très vite, je me suis
mis à mener une double vie.
Et avec le temps,
c’est devenu de pire en pire,
même si j’avais de bons exemples
dans ma famille et un groupe d’amis
qui sont toujours fidèles
à Jéhovah aujourd’hui.
Mais seul Jéhovah savait vraiment
comment j’utilisais mon temps,
avec qui j’étais ;
et il savait aussi
que je n’étais pas la personne
que je prétendais être.
-Merci d’avoir accepté
de nous raconter ça.
Ce n’est pas toujours facile
de parler de ce genre de choses.
Mais finalement,
ça a été quoi le tournant ?
-C’est intéressant,
parce que mon père,
qui n’est pas Témoin de Jéhovah,
m’a donné un bon exemple :
c’était un bon père et un bon mari.
Donc, quand on a commencé
à se fréquenter,
je voulais faire mon maximum
pour être un bon mari.
Alors,
malgré la distance,
rapidement on s’est mis
à étudier ensemble
chaque semaine par téléphone.
Et c’était la première fois
que je faisais
quelque chose de spirituel
pour les bonnes raisons.
Et donc, petit à petit,
c’est comme si je reprenais à zéro
ma relation avec Jéhovah.
Et grâce à ça,
j’ai réalisé à quel point
j’avais blessé Jéhovah
au fil des années.
-Oui, et aussi je suis devenue
pionnière après notre mariage,
mais j’ai commencé
à avoir mauvaise conscience
à cause de certaines décisions
que j’avais prises dans le passé.
On a donc tous les deux
décidé de parler aux anciens.
Et c’était vraiment bien
parce qu’ils nous ont aidés
à nous remettre
sur pied spirituellement.
-C’est intéressant de voir l’effet
qu’une étude profonde de la Bible
peut avoir sur la conscience
et la spiritualité.
Et ensuite ?
-À partir de ce moment-là,
on a vraiment ressenti
ce qu’on est censés ressentir
quand on sert Jéhovah.
On s’est donc rendus
disponibles pour tout.
On a fait une demande
pour Galaad
(à l’époque, on pouvait
le faire en tant que pionniers),
on a fait une demande
pour le LDC,
on a fait une demande
pour le Béthel.
On était contents
de se rendre disponibles,
mais on n’a reçu
aucune réponse.
-OK.
-Finalement, de bons amis nous
ont mis en tête l’idée de servir
là où il y a besoin
de renfort au Nicaragua.
C’est donc ce qu’on a fait.
-C’était comment au Nicaragua ?
-Eh bien, j’ai une photo.
C’est nous en train
de prêcher là-bas.
C’était génial,
on a eu tellement de résultats !
Les gens étaient très amicaux,
et on avait
de nombreux cours bibliques.
On a beaucoup aimé.
C’était une bonne année pour nous.
-Et comme tu le vois,
on s’est beaucoup déplacés en vélo.
-Oui, je vois ça.
-Ou si on était à pied,
on ne pouvait pas passer à côté
de la maison de frères et sœurs
sans qu’ils nous invitent à manger.
Donc on a appris beaucoup d’eux.
Même s’ils n’avaient pas
beaucoup de moyens,
ils étaient tellement hospitaliers.
-Quand on regarde cette photo,
c’est fou comme la joie
se lit sur vos visages.
Vous avez l’air si heureux.
Vous avez vraiment aimé servir
là où il y a besoin de renfort.
Merci pour cette photo.
Alors, après le Nicaragua,
vous êtes arrivés au Béthel,
en Grande-Bretagne
à un moment donné.
Qu’est-ce que vous
faites au Béthel ?
Vous êtes dans quel service ?
-Je suis au service juridique,
j’aide les serviteurs spéciaux
à plein temps
qui font des demandes de visa.
C’est vraiment bien
parce qu’on voit Jéhovah agir
tout au long de ce processus.
Ça peut parfois être long,
mais c’est beau parce que Jéhovah
supprime tous les obstacles.
-C’est super !
Et toi, Mark ?
-Je suis au service
des relations publiques.
Une bonne partie du travail consiste
à donner des informations exactes
sur les Témoins de Jéhovah aux gens
qui travaillent pour la presse,
le gouvernement
ou les universités.
-En voilà une tâche intimidante.
-Oui.
C’est ce que je me suis dit aussi.
Quand les frères m’ont confié
cette mission, j’étais terrifié.
Je me souviens très bien d’une nuit
où je n’arrivais pas à dormir
parce qu’en fait,
j’avais peur.
Donc je suis allé dans le salon,
et j’ai lu Exode 3 et 4
parce que je me suis dit que c’était
comme si Moïse avait reçu
le même genre
d’affectation que moi.
Il a dû aller parler Pharaon,
qui était un haut fonctionnaire.
Mais à chaque fois qu’il a dit qu’il
ne se sentait pas à la hauteur,
Jéhovah l’a rassuré et lui a dit
qu’il le ferait devenir
tout ce qu’il fallait qu’il soit.
Et j’ai vécu
quelque chose de similaire
avec les frères avec qui
je travaille dans le service.
À chaque fois
qu’on s’est sentis dépassés,
ou qu’on a pensé
manquer d’expérience,
Jéhovah nous a rendus capables.
Et ça a vraiment fortifié notre foi.
-C’est encourageant de voir
comment Jéhovah vous utilise.
Je pense au chemin
que vous avez parcouru,
entre vos débuts dans la vérité,
et là où vous en êtes aujourd’hui.
Est-ce qu’il y a une chose
que vous avez apprise sur Jéhovah
pendant tout ce temps ?
-Oui.
J’ai constaté que Jéhovah
est patient avec moi,
parce qu’il savait que je voulais
avoir une vie palpitante
et il savait que j’aimais apprendre,
donc il m’a laissé faire
les choses à ma façon.
Et c’est vrai que ça
m’a apporté un certain bonheur,
mais faire les choses
comme Jéhovah le veut
m’a permis de cultiver des qualités
qui m’ont rapprochée de lui
mais qui m’ont aussi
permis d’avoir une vie palpitante.
Jéhovah m’a permis
d’acquérir de nouvelles compétences
et d’avoir
des affectations palpitantes
que je n’aurais jamais eues si
j’avais fait les choses à ma façon.
Donc je lui suis
tellement reconnaissante
parce que j’ai pu
goûter et voir que c’est bon.
C’est bien meilleur que de mener
ma vie comme je l’entends.
-Oui.
Et toi, Mark ?
-De mon côté,
c’est la miséricorde de Jéhovah.
Quand j’y repense,
je réalise que je n’ai pas demandé
l’aide spirituelle
dont j’avais besoin
parce que j’avais peur.
Je ne comprenais pas vraiment
ce que Jéhovah ressentait
pour les gens dans ma situation.
Mais un ami m’a montré un verset
que j’aimerais beaucoup lire
si tu me permets.
-Bien sûr.
-C’est en Isaïe 28.
J’aime les versets 24 à 29,
mais le verset 24
en dit déjà beaucoup.
Il dit : “Le laboureur laboure-t-il
toute la journée avant de semer ?”
Donc, le verset prend
l’exemple d’un agriculteur
et il dit qu’il ne laboure pas
sans arrêt.
Il se concentre sur la récolte
qu’il va pouvoir
manger et apprécier à la fin.
C’est ce que j’ai vécu avec Jéhovah.
Son objectif principal,
ce n’était pas
de me corriger ou de me punir.
Il voulait simplement
me traiter de façon
à me rendre heureux,
pur et utile à son service.
Et on est reconnaissants
de pouvoir maintenant goûter
à ce qu’on est censés
ressentir en servant Jéhovah.
-Votre témoignage nous permet
de bien comprendre ce verset.
-Et pour poursuivre
sur ce que Mark a dit,
il y a un verset qu’on a pris
en classe et qu’on a étudié.
C’est Hébreux 9:14.
Il dit que Jéhovah nous permet
de lui “offrir un service sacré”
une fois qu’on a
une conscience pure.
Et c’est vraiment ce qu’on a vécu.
-Donc ça montre
que si on fait des erreurs,
il faut se reconcentrer
sur son service.
Autrement dit, on ne laisse pas
nos erreurs passées nous paralyser.
Et c’est clair
que vous n’êtes pas paralysés.
On peut voir que Jéhovah
vous utilise et vous soutient.
Merci de nous avoir parlé de vous.
Notre prochaine invitée nous vient
du Béthel d’Afrique de l’Est.
Bienvenue à Wanjiku Waichigo.
Alors, Wanjiku, nous savons
que tu viens du Kenya.
On a entendu dire que tes amis
là-bas t’appellent Sheko.
C’est bien ça ?
-Oui, Sheko.
Tu peux m’appeler Sheko.
-OK, Sheko.
Parle-nous un peu de ton parcours.
-Alors, ma maman a connu
la vérité quand on était petits.
Donc, j’ai grandi dans la vérité.
Mon père n’est pas Témoin
et il voulait vraiment
qu’on fasse des études,
pour lui c’était une priorité.
J’étais attirée
par le domaine juridique.
-Juridique ?
D’accord.
-Je voulais me battre
pour les opprimés.
Je voulais me battre
pour la justice.
Et je savais : “Quand
je serai grande, je serai avocate.”
-Mais étudier le droit,
ça prend énormément de temps,
c’est très exigeant.
Ça a eu un effet
sur ta relation avec Jéhovah ?
-Oui, complètement,
parce que, quand j’étais à l’école
mon seul objectif,
c’était d’obtenir mon diplôme
et puis de faire carrière.
Et du coup, ma vie spirituelle
passait bien après. Oui.
-Qu’est-ce qui a marqué
un tournant dans ta vie ?
-Donc, quand j’ai eu mon diplôme,
j’ai trouvé une maison
qui se trouvait par hasard
juste à côté
d’une Salle du Royaume.
Et je me rappelle un jour
où je rentrais chez moi,
j’étais épuisée après
une longue journée de travail,
j’ai vu un groupe de Témoins
qui marchaient vers la Salle.
Certains semblaient très pressés.
Et je me suis dit : “Ça c’est moi.
C’est comme ça que j’ai été élevée.
C’est ce que je devrais faire.
C’est là que je devrais aller.”
Et donc à la réunion suivante,
je suis allée à la Salle.
-J’imagine que dans ce cas-là,
c’était bien de suivre la foule..
-C’est vrai.
-..parce que ça t’a ramenée
à la salle du Royaume.
-Oui.
-Qu’est-ce ça t’a fait
de revenir à la salle du Royaume,
entourée
de tes frères et sœurs ?
-Les frères et sœurs
de cette assemblée
étaient très chaleureux,
et il y avait beaucoup d’amour.
Ils m’ont bien accueillie,
et ils m’ont montré de l’amour,
et je me suis sentie à la maison.
En fait, ils m’ont
sauvée spirituellement.
-Ça fait plaisir à entendre.
Mais qu’est-ce qui t’a fait
commencer le service à plein temps ?
Est-ce que tu peux
nous en dire plus ?
-Alors,
je voulais suivre un programme
de lecture de la Bible en un an,
et j’en ai fait un projet d’étude.
Je me levais très tôt
chaque matin pour aller travailler,
et j’avais téléchargé
Watchtower Library.
Donc je lisais
la portion de la journée,
et quand j’avais fini ma lecture,
je faisais des recherches
sur ces versets.
Et j’ai fait ça pendant une année,
et j’ai continué
les années suivantes.
-C’est une étude
de la Bible profonde dis donc.
-Oui.
-Donc c’est comme ça
que tout a commencé.
Quoi d’autre t’a aidée
à devenir pionnière ?
-J’avais l’habitude de prêcher
avec certains pionniers,
et il y avait une sœur
en particulier
avec qui je prêchais souvent.
Elle était pionnière,
et elle insistait
toujours pour qu’un jour,
je prenne le service de pionnier.
À cette époque,
je travaillais à plein temps,
et je ne voyais pas comment
j’allais bien pouvoir faire.
-Mais elle a continué d’insister ?
-C’est ça. Elle n’arrêtait pas.
-OK.
-Et donc au final, je suis
devenue pionnière permanente.
Et j’ai même assisté à
l’École pour le service de pionnier.
-OK.
-Tiens, j’ai une photo.
-On voit que tu tiens
le livre des pionniers.
C’est qui la sœur avec toi ?
-C’est la sœur
qui n’arrêtait pas d’insister,
qui revenait
toujours à la charge.
Elle assistait aux cours
pour la deuxième fois,
et on était ensemble,
dans la même classe.
-On dirait que ses encouragements
ont payé.
-Tout à fait.
C’était une belle école,
un beau cadeau de Jéhovah.
-Il semble que vous soyez
toujours amies.
-Oui.
-Super.
-Donc après ça, tu servais quelques
jours par semaine au Béthel,
et ensuite à plein temps.
Dans quel service travailles-tu ?
-Je suis au service juridique.
-Bon, je réfléchis
et je me pose une question.
Tu sais, tu as travaillé
dans le domaine juridique,
pour ta carrière profane.
Mais tu l’as également
fait pour Jéhovah,
tu l’as fait
pour son organisation.
Alors, comment tu comparerais
ces deux expériences ?
-Ça n’a rien à voir.
Quand je travaillais pour le monde,
c’était pour l’argent,
c’était pour gravir les échelons.
Mais maintenant
que je travaille pour Jéhovah,
je me bats
pour mes frères et sœurs.
Je les aime
avant même de les rencontrer.
Et quand je les rencontre,
je les aime encore plus.
Notre foi nous rend plus forts,
et on ne peut pas comparer,
car servir Jéhovah, ça nous apporte
satisfaction et joie.
-Merci de nous avoir parlé
de la façon extraordinaire
dont Jéhovah t’utilise.
Et merci aussi pour les sacrifices
que tu as faits.
Et toi, et Mark, et Melissa,
vous tous,
ça a été très encourageant
de voir comment Jéhovah
vous façonne tout au long
de votre voyage spirituel.
Merci beaucoup.
Notre prochain invité
vient de République dominicaine.
Accueillons frère Tito Abreu.
-Alors, Tito, bienvenue.
-Merci.
-Parle-nous de toi.
Tu as été élevé dans la vérité ?
-Ma mère est Témoin de Jéhovah,
mais mon père non,
même s’il nous soutient beaucoup
parce qu’il a vu à quel point
la vérité a changé nos vies.
Et, comme ma mère
aime vraiment Jéhovah
et qu’elle aime
beaucoup prêcher aussi,
elle nous a transmis ça, et du coup,
c’était très facile pour moi
de me fixer l’objectif
de devenir pionnier.
Et plus tard, en 2010,
j’ai suivi les cours de l’EFM.
-Tu as fait l’EFM ?
-Oui.
-Et où est-ce que tu as été
affecté après ?
-J’ai été affecté comme
pionnier spécial au centre de l’île.
C’était une très belle affectation.
Je peux même te montrer une photo.
-Oh, ouah !
-Sur la photo,
c’est moi avec frère José.
On est en beau milieu de la jungle.
Aujourd’hui,
José est pionnier spécial,
mais à l’époque,
il était proclamateur non baptisé.
Et au loin, derrière,
on voit une petite maison.
Dans ces endroits-là,
quand on prêchait,
on cherchait les sourds.
Mais dans cette maison-là,
les parents parlaient
le créole d’Haïti.
Certains des enfants
parlaient l’espagnol.
Et un des petits ne parlait pas.
On devait communiquer
avec lui en langue des signes.
Donc, pour prêcher
à tout le monde dans cette maison,
on devait parler
en trois langues différentes.
-Tu connais
la langue des signes ?
-Oui.
Oui, ma sœur est sourde,
donc toute la famille a dû
apprendre la langue des signes.
Donc qu’est-ce que tu as fait quand
tu es arrivé dans ton affectation ?
Tu as commencé où ?
Tu as fait toutes les maisons
une à une pour trouver
des personnes sourdes ?
-Eh bien, les frères et sœurs locaux
m’ont aidé à chercher les sourds.
Et on a commencé
dans trois endroits en particulier.
On est allés
au commissariat de police,
sur une base militaire
et aussi à la mairie.
-Vous avez visé haut.
-Oui.
-Comment ça s’est passé ?
-C’était vraiment une bonne chose
parce que les Témoins de Jéhovah
avaient déjà
une très bonne réputation
dans cette ville en raison
de leur bon comportement.
Mais c’était important
pour eux de voir
que les Témoins voulaient
aider la communauté sourde aussi.
Et on a bien fait
d’aller les voir : en fait,
j’ai eu trois nouvelles visites
à faire parce qu’à ce moment-là,
la maire travaillait
avec trois personnes sourdes.
Donc j’ai pu leur enseigner
la Bible à tous les trois.
-La maire t’a donné
tes trois premiers cours bibliques.
-Oui.
-Ouah !
Ils ont bien progressé ?
-Oui, un couple, en particulier.
En fait, ils n’étaient pas mariés
quand ils ont connu la vérité.
Mais ils voulaient faire
ce qui est bien et obéir à Jéhovah,
donc ils se sont mariés.
Ils ont développé
une belle amitié avec Jéhovah.
Et ils se sont même mis
à aider les sourds
à connaître Jéhovah eux aussi.
-C’est vraiment encourageant.
C’est évident que le territoire
de langue des signes
se développe considérablement.
On sait que le territoire
de langue espagnol
en République dominicaine
est également en plein essor,
comme c’est le cas
dans d’autres langues.
-Oui.
-On va maintenant
regarder une vidéo
sur un de ces territoires
de langues étrangères.
-L’île d’Hispaniola est composée
de deux pays,
la République dominicaine et Haïti.
Dans ces deux pays,
le peuple de Jéhovah
fait preuve d’une foi inébranlable.
En République dominicaine,
l’activité de prédication
continue de se développer,
y compris
dans le territoire créole d’Haïti.
-Beaucoup Haïtiens viennent
ici à la recherche de stabilité,
parce qu’ils fuient
les nombreuses difficultés
qu’ils ont dans leur pays d’origine.
-Et même si les Haïtiens
croient en Dieu,
ils nous disent aussi
que Dieu n’est pas là pour eux,
et c’est triste.
Mais c’est là
qu’on peut les aider.
On peut les comprendre,
on peut leur parler et les écouter.
Et quand on retourne
leur rendre visite,
on leur donne
l’espoir dont ils ont besoin.
On les aide à croire en Dieu
et on leur montre dans la Bible
qu’il existe vraiment
un Dieu qui se soucie d’eux.
-Quand on arrivait chez les gens,
ils nous accueillaient
toujours avec le sourire.
Ils nous invitaient
toujours à entrer.
Et même si on prêchait
deux ou trois heures,
on parcourait
très peu de territoire,
parce qu’on passait beaucoup
de temps dans chaque maison.
-En fait,
c’est les gens qui nous donnent
un sujet de conversation.
C’est très facile d’engager
une conversation naturelle
avec des questions simples, comme :
“Comment ça va ? Et ta famille ?”
C’est tout simple,
mais ça permet d’entamer
une conversation agréable.
-Quand les gens découvrent
ce que la Bible enseigne,
ils font des changements
petit à petit.
Et ça, ça procure
une joie et une satisfaction
qu’on ne peut pas décrire.
-Une fois, on prêchait
de maison en maison
et on a parlé à une femme
qui souffrait beaucoup
parce qu’elle avait perdu
son bébé, son seul enfant.
Elle a été étonnée d’apprendre
que Jéhovah n’était pas
responsable de sa souffrance.
Ça l’a beaucoup impressionnée.
Et un peu plus tard,
elle a dit que la seule façon
de remercier Jéhovah
de l’avoir sortie
des ténèbres spirituelles,
c’était de le servir.
Maintenant, c’est notre sœur,
et nous l’aimons beaucoup.
Comme sa vie a un sens,
elle sourit encore plus souvent,
et c’est beau à voir.
-C’est magnifique de voir
quelqu’un sortir de l’eau
après s’être fait baptiser
parce qu’on sait que c’est Jéhovah
qui l’a amené jusque-là.
Il n’y a pas meilleur sentiment
que de savoir qu’on a joué
un petit rôle
dans la vie d’un étudiant,
qu’on l’a aidé
à changer de vie.
-Même si on n’était
que 30 proclamateurs,
l’assistance tournait autour des 70.
Et pour le Mémorial,
c’était tout à fait normal
d’accueillir plus
de 300 assistants chaque année.
C’est 10 fois le nombre
de proclamateurs.
-Je comprends pourquoi
Jéhovah est si patient.
Il y a encore tellement à faire.
-C’est la même chose
dans tout le pays :
les gens sont prêts
à entendre la bonne nouvelle.
Comme l’a dit Jésus en Jean 4,
la moisson spirituelle
est grande, elle est urgente ;
mais les ouvriers sont heureux.
Nous nous
“réjouissons ensemble”
tandis que nous participons
à cette moisson mondiale.
-C’est formidable de voir
comment Jéhovah bénit
l’accroissement dans le territoire
et comme il attire les gens
à lui grâce à la prédication.
Maintenant, parle-nous
de ton service au Béthel.
Qu’est-ce que tu fais ?
-Je suis au service d’assistance
pour les soins médicaux,
et ce service apporte un soutien
aux serviteurs spéciaux
à plein temps,
comme les responsables
de circonscription,
les missionnaires
et les pionniers spéciaux
qui sont en République dominicaine.
Mais comme la situation
est extrêmement difficile en Haïti,
nous aidons aussi
nos frères et sœurs là-bas.
-Ah oui, d’Haïti.
Quand tu vois ces serviteurs
spéciaux à plein temps
venir d’Haïti
en République dominicaine
pour des soins médicaux,
quelles qualités
tu remarques chez eux ?
-On sait que leurs affectations
sont très stressantes.
Donc on essaie de les aider
à se détendre, à profiter un peu.
Et bien sûr,
on veut leur fournir les soins
de santé dont ils ont besoin.
Mais leur attitude est remarquable.
Ça me rappelle,
par exemple, un couple.
Malheureusement,
on a dû leur traduire
un diagnostic très inquiétant
qu’un médecin avait posé.
Et après avoir compris la situation
et quel était le traitement,
leur première question a été :
“Est-ce qu’on peut
faire ça rapidement ?”
Et même le médecin était surpris.
Et quand ils ont expliqué,
c’était trop fort.
Ils ont dit : “Nos amis,
nos frères et sœurs d’Haïti,
ont besoin de nous,
et on veut les soutenir.
Donc, si on peut
être soignés rapidement,
on pourra rentrer
et continuer de prêcher avec eux.”
C’était magnifique,
parce que même dans leur situation,
ils pensaient très fort
à leurs frères et sœurs.
-Ça, c’est un bel exemple
d’amour désintéressé.
Merci de nous en avoir parlé.
On voit que tu es
très attaché à Haïti
par rapport
à ton activité au Béthel,
mais pas seulement
pour cette raison.
En fait, depuis cinq mois
que tu es ici, à Galaad,
tu as un colocataire,
qui vient d’Haïti ?
-Oui, tout à fait.
-Ça te va si on lui parle ?
-Bien sûr.
-Accueillons
notre invité suivant,
frère Francklin Aimé,
de la filiale d’Haïti.
Francklin, on est très contents
que tu sois avec nous aujourd’hui.
-Merci.
-Parle-nous de toi.
T’as grandi dans la vérité ?
-Oui, en fait,
ma maman nous a élevés
toute seule dans la vérité.
Je suis le dernier de cinq enfants.
Quand j’étais jeune,
ma mère a fait preuve
d’une foi forte
et elle travaillait dur, et ça,
ça m’a beaucoup marqué.
Et même si certaines fois,
elle ne savait pas
ce qu’elle allait bien pouvoir
nous donner à manger le lendemain,
elle s’appuyait
constamment sur Jéhovah.
Je la voyais souvent le prier,
et tout remettre entre ses mains.
Et Jéhovah a toujours pourvu.
Son exemple
m’a poussé à voir Jéhovah
comme une personne réelle
et ça a bâti ma foi.
-Un exemple de fidélité,
c’est une formation efficace.
Quelle autre formation as-tu reçue ?
-J’ai fait l’EFM en 2010.
-2010 ? Tito,
tu l’as faite la même année ?
-Oui, la même année,
sur une partie différente de l’île.
Et en fait,
on s’est tous les deux fait baptiser
le même week-end aussi..
-Le même week-end ?
-..en 1997.
-Ah oui ? On dirait presque
que vous avez eu une vie parallèle
chacun de votre côté de l’île.
-Oui.
-Mais en janvier 2010,
il y a eu un tremblement
de terre dévastateur.
Il a tout ravagé et a fait
de nombreuses victimes.
On s’en souvient
malheureusement encore.
Ça a eu un effet sur ton école ?
-Ce tremblement de terre
a changé le programme de l’école.
Les matins,
on avait cours comme d’habitude,
mais les après-midis
étaient entièrement consacrés
aux opérations de secours.
Je peux te montrer
une photo si tu veux.
-Ah oui.
C’est quoi sur la photo ?
-Donc là, c’est des frères
de ma classe un après-midi.
On les voit en train
de décharger un camion rempli
de produits de première nécessité
pour les frères et sœurs.
-C’est intéressant.
Donc le matin, vous étiez en classe
à étudier l’exemple de Jésus,
et l’après-midi, vous mettiez
en pratique l’enseignement.
-C’est ça.
-Super.
Et donc tu es allé où après l’EFM ?
-J’ai été affecté comme pionnier
spécial dans une petite ville.
J’ai beaucoup aimé
cette affectation :
c’était incroyable
de voir comment Jéhovah
bénissait l’activité
et d’avoir l’honneur
d’aider les gens à apprendre
à le connaître et à le servir.
-On peut voir que les Haïtiens
ont des besoins spirituels,
ils veulent connaître Jéhovah.
Mais quel impact les troubles civils
ont-ils eus sur la prédication ?
-Tu sais, les troubles civils
n’ont pas affaibli le zèle
des frères et sœurs en Haïti.
C’est vrai que le nombre
total de proclamateurs
a baissé ces dernières années,
parce que beaucoup ont fui le pays.
Mais en réalité,
l’activité de prédication
produit de bons résultats.
Par exemple,
lors de l’année de service 2024,
il y a eu 18 % en plus
de cours bibliques
par rapport à 2021,
quand les troubles civils
se sont intensifiés.
Pour ce qui est
des pionniers auxiliaires,
il y a en eu quatre fois plus,
et deux fois plus de baptêmes.
Ça montre clairement
que Jéhovah continue
de bénir son œuvre
malgré les obstacles.
-C’est vraiment beau !
Tu as mentionné
les troubles civils
qui se sont intensifiés
ces dernières années.
La situation ne doit pas
être facile.
Quel effet ça a eu
sur les frères et sœurs ?
-Beaucoup de frères et sœurs
ont dû fuir leur domicile
à plusieurs reprises, certains
avec seulement leur sac de survie
ou les vêtements
qu’ils portaient à ce moment-là.
Ils fuient vers une autre région,
et puis, quelques semaines
ou quelques mois plus tard,
ils doivent fuir de nouveau.
Mais malgré toutes ces difficultés,
ils ont la paix intérieure
et ils restent joyeux, et ça,
ça m’impressionne beaucoup.
Par exemple, en début d’année,
300 frères et sœurs
d’une ville proche
de la ville principale
ont dû fuir
vers une autre grande ville.
Et cette même semaine,
le Béthel a envoyé
deux membres
du Comité de la filiale
pour encourager
les frères et sœurs
en donnant des discours
lors d’une réunion spéciale.
J’ai une photo,
je peux te la montrer.
-Explique-nous ce qu’on voit.
-Donc là, c’est la réunion spéciale
qui a été organisée.
Et on peut voir
les frères et sœurs ;
ils étaient bien habillés.
Et les membres
du Comité de la filiale
ont été stupéfaits de voir,
lors de cette réunion spéciale,
la salle du Royaume remplie
de ces frères et sœurs
qui venaient de fuir.
Ils étaient joyeux
et prêts à adorer Jéhovah.
-Je suis impressionné :
ces frères et sœurs
fuient pour sauver leur vie,
mais ils sont quand même
venus à la salle du Royaume.
C’est un excellent exemple.
On voit qu’ils puisent vraiment
leur force auprès de Jéhovah.
C’est aussi bien de voir
comment Jéhovah utilise
son organisation
et ces frères qui sont à la tête.
On a une vidéo.
On va la regarder.
Elle parle de la situation en Haïti.
Et on écoutera
un responsable de circonscription.
...
-Sur la côte ouest d’Hispaniola
se trouve Haïti.
Ici,
les serviteurs de Jéhovah endurent
une situation très difficile.
Pourtant, ils font preuve
de courage et d’humilité,
et ils montrent qu’ils ont
confiance en Jéhovah.
Leur exemple de foi
est vraiment encourageant.
-On se préparait à assister
à la première assemblée
de circonscription en présentiel
après la pandémie de Covid-19.
Mais certains frères
vivaient dans des régions
où il y avait des troubles civils.
Ça allait donc être difficile
pour eux de quitter leur domicile
pour se rendre
à la salle d’assemblées.
Ça leur a demandé
beaucoup de courage.
Quand on est arrivés
à la salle d’assemblées,
on a vu que beaucoup
de frères et sœurs étaient là.
Ils étaient tous joyeux
et ils se prenaient dans les bras.
On voyait les sœurs se serrer fort
et parler de faits encourageants.
Ça faisait longtemps
qu’ils ne s’étaient pas
tous retrouvés ensemble.
C’était une véritable
fête spirituelle.
Les discours qui ont
été donnés à l’assemblée
étaient tellement encourageants.
On a eu le sentiment
que ça nous a donné la force
d’affronter les difficultés
qui nous attendaient.
En raison des troubles,
cette assemblée a été la dernière
assemblée de circonscription
tenue à la salle d’assemblées
pendant les deux années
qui ont suivi.
Je suis heureux que les frères
restent fidèles à Jéhovah
et proches de lui.
Les anciens manifestent
beaucoup d’humilité
en suivant
rapidement les instructions
qui leur sont données
par notre organisation.
Quand ils reçoivent
des instructions,
ils font leur maximum
pour les appliquer immédiatement,
surtout en ce qui concerne
les frères et sœurs
qui rencontrent des difficultés
à cause de la violence.
Quand on regarde les proclamateurs,
on voit tout l’amour qu’ils ont ;
ils n’ont jamais
perdu cet amour.
Ils se soutiennent
les uns les autres.
On voit aussi que,
même si leur situation
est difficile,
leur amitié avec Jéhovah
s’est renforcée.
Ils ont encore plus
confiance en Jéhovah
et ils sont plus disposés
à appliquer les instructions
données par l’organisation
de Jéhovah.
Ces frères ont
une endurance extraordinaire.
Ma femme et moi,
on a beaucoup
appris de tout ça.
Pour nous,
la meilleure chose à faire,
c’est de laisser
Jéhovah guider nos pas.
On sait que Jéhovah
ne nous quittera jamais ;
il ne nous abandonnera jamais,
peu importe la situation
dans laquelle on se trouve.
C’est pour ça
qu’on est convaincus que,
même si la situation s’aggrave,
on pourra toujours
compter sur Jéhovah.
-Une île,
deux exemples
magnifiques de foi.
L’histoire d’Hispaniola
nous rappelle que Jéhovah
est avec ses serviteurs
et que nous pouvons
endurer et prospérer
quelles que soient
les épreuves que nous rencontrons.
...
-C’était très touchant.
Les frères et sœurs d’Haïti
ne traversent pas
seulement des épreuves,
mais comme
le dit Colossiens 1:11,
ils “endurent
pleinement avec joie”.
Et c’est le signe
de l’action de l’esprit saint.
On sait que Jéhovah
soutient ses serviteurs.
Merci à vous deux
pour votre endurance,
pour votre exemple
de fidélité et pour l’amour
que vous manifestez
aux frères et sœurs
de République
dominicaine et d’Haïti.
Grâce à ces témoignages
aujourd’hui,
nous n’avons pas entendu
cinq histoires personnelles,
nous avons entendu
une histoire sur Jéhovah.
Nous l’avons vu
utiliser sa puissance
pour aider ses serviteurs
à affronter des épreuves
qu’ils n’auraient
jamais pu surmonter seuls.
Nous l’avons aussi vu
attirer des gens à lui
au moyen de la prédication.
Et nous l’avons vu agir
comme un potier aimant,
patient et miséricordieux,
qui façonne les individus
pour qu’ils deviennent tout
ce qu’il veut qu’ils deviennent.
C’est vrai, nous sommes
tous de l’argile imparfaite.
Nous avons tous
nos propres limites.
Mais tant que nous sommes
disposés à être modelés,
Jéhovah peut nous
faire devenir ce qu’il veut
pour réaliser son projet.
La question est donc :
“Qu’est-ce que Jéhovah
vous fera devenir ?”
Nous avons hâte
de vous retrouver
pour un autre épisode
de Voici leur histoire.
-Merci beaucoup, Joel,
et tous les élèves de la classe,
pour ce moment très agréable.
Nous avons beaucoup apprécié.
Poursuivons notre beau programme.
Nous allons maintenant
suivre le discours principal.
Prêtez attention à ce discours.
Il sera prononcé
par frère Jody Jedele,
membre du Collège central.
Le thème, trois mots :
“Continuez d’attirer l’approbation”.
Frère Jedele.
Chers élèves,
bientôt diplômés,
je suis sûr que vos cœurs
débordent de reconnaissance
pour tout ce que vous
avez reçu ici à Galaad.
Je suis sûr qu’aucun mot
ne peut décrire à quel point
vous avez aimé vous plonger
dans l’étude de la Bible,
et apprendre à connaître
plus intimement Jéhovah
et à l’aimer encore plus qu’avant.
D’ailleurs, on a apprécié
toute la gratitude
que vous avez exprimée.
Vous avez reçu instruction
et soutien de la part
du service des écoles
théocratiques et de vos formateurs.
Vous avez aussi été
choyés par les services du Béthel.
Et pendant cette école, de nombreux
frères et sœurs vous ont aussi aidé
personnellement,
d’une façon ou d’une autre.
Mais pourquoi
tout le monde a fait ça ?
Pourquoi ils vous ont soutenus ?
Parce qu’ils vous aiment,
et ils voulaient
que vous profitiez pleinement
de votre formation à Galaad.
Oui, on vous a vraiment
donné beaucoup.
Dans quel but ?
Pour que vous stabilisiez
et fortifiiez les autres.
Satan n’aime pas le fait que plus
de neuf millions de personnes
profitent d’un paradis spirituel,
et que des milliers
y entrent chaque semaine.
Et nous voulons
qu’encore plus de gens
bénéficient de ce paradis spirituel.
Donc à Galaad,
vous avez été stabilisés
et fortifiés pour que vous
puissiez utiliser ce cours,
ce que vous avez appris,
votre relation avec Jéhovah
pour faire pareil avec les autres :
les fortifier et les stabiliser.
Mais comment faire ça ?
En continuant de faire
ce que tous les serviteurs
de Jéhovah essaient de faire.
En essayant d’imiter
notre Père, Jéhovah,
dans tout ce que nous faisons,
dans nos activités quotidiennes.
C’est ce que vous faisiez
déjà avant de venir à Galaad.
Et c’est ce que vous
allez faire maintenant
dans une plus grande
mesure en sortant de Galaad.
Alors comment pouvons-nous
réussir à faire ça ?
Nous allons voir comment le faire,
et des scénarios qui nous montreront
comment fortifier et stabiliser.
Prenons d’abord
Proverbes 13,
et nous allons lire
le début du verset 15.
Proverbes 13:15 :
“Une grande perspicacité
attire l’approbation.”
La “perspicacité
attire l’approbation”.
Que veut dire ce verset ?
Analysons-le.
Nous aimons avoir
la faveur des autres,
mais étant chrétiens,
nous cherchons particulièrement
à avoir la faveur de Jéhovah,
à obtenir son approbation,
sa bénédiction dans notre vie.
Et Jéhovah
est heureux d’accorder sa faveur.
Il cherche constamment
des occasions
de montrer sa faveur à ses élèves
(euh, oui, à ses élèves),
à ses serviteurs.
Et c’est ce que vous avez vu
dans vos vies avant
de venir à Galaad.
Vous êtes connus
comme des personnes spirituelles
qui ont la faveur de Jéhovah.
Et maintenant, après Galaad,
continuez à faire
preuve de perspicacité
pour continuer
à vous attirer l’approbation.
Alors dans la Bible,
qu’est-ce qu’on
entend par “perspicacité” ?
Un ouvrage de référence explique
que le terme original
pour “grande perspicacité”
“se rapporte à la faculté
de faire preuve de bon sens,
de bon jugement, et d’avoir
des points de vue sages”.
Un autre dit que c’est
“la faculté de discerner
le fond d’une situation”,
de “voir au-delà des apparences”.
Ça se rapporte
à la “connaissance éclairée
du pourquoi des choses”,
le type de “connaissance qui permet
d’agir avec sagesse et de réussir”.
Bon, tout ça c’est logique,
tout le monde sera d’accord
pour dire qu’il faut faire preuve
de bon jugement, voir
au-delà des apparences.
Donc la perspicacité, ce n’est pas
un concept compliqué en soi.
Alors pourquoi ce rappel
dans le livre des Proverbes ?
Parce que dans la vraie vie,
la perspicacité,
ce n’est pas toujours facile.
On a affaire à des gens différents,
à des contextes
théocratiques différents.
Ajoutez à ça que nous sommes
des humains imparfaits,
avec différentes opinions,
différentes origines,
différentes cultures.
Si on ajoute à ça que,
dans notre affectation,
on travaille avec des services
qui n’ont pas forcément
les mêmes priorités que nous.
Et pour couronner le tout,
vous ou la personne en face
n’avez pas bien
dormi la nuit d’avant.
Eh bien, devinez quoi ?
Se montrer perspicace peut être dur.
Prenons l’exemple de Moïse.
Moïse était un homme fidèle,
un homme spirituel.
Il avait l’approbation
de Jéhovah de façon générale.
Mais Jéhovah a-t-il approuvé
la façon dont il a agi
quand les Israélites
ont demandé de l’eau
à Meriba,
près de Kadèsh ?
Situation difficile :
il était sous pression !
Et quand il a frappé le rocher,
il a eu de l’eau.
Moïse n’a pas fait preuve
de perspicacité ce jour-là.
Il n’a pas glorifié Jéhovah.
Il ne s’y est pas
bien pris avec le peuple.
Il n’a pas fortifié, ni stabilisé.
Ce récit montre aussi
qu’on peut avoir l’approbation
ou la bénédiction de Jéhovah
d’une façon générale dans notre vie,
mais qu’il peut
y avoir des fois où on ne l’a pas
quand on gère
une situation particulière.
Moïse n’a pas
perdu ses responsabilités.
Il est resté
le chef de la nation.
Mais Jéhovah l’a corrigé,
il l’a privé d’une autre mission,
parce qu’il n’avait
pas été perspicace.
Donc il nous faut être perspicace,
en particulier
quand c’est difficile.
Alors quelle est la première
étape pour être perspicace ?
Prenons Psaumes,
Psaume 32,
et lisons le verset 8.
Psaume 32:8.
C’est Jéhovah qui parle :
“Je te rendrai perspicace
et t’enseignerai
le chemin où tu dois aller.
Je veux te conseiller,
l’œil sur toi.”
Donc tout d’abord,
il nous faut reconnaître
que c’est Jéhovah
la source de la perspicacité.
C’est lui qui nous enseigne.
Il le fait grâce
à sa Parole, la Bible ;
son esprit saint ;
son organisation ;
ainsi que nos frères et sœurs.
Tout cela nous permet
d’aligner nos opinions,
nos idées, sur la façon
dont Jéhovah fait les choses,
et ensuite seulement,
nous agissons.
Nous imitons ses qualités,
ses façons d’agir.
Et c’est ce que vous faites.
Vous avez déjà vu l’approbation
de Jéhovah dans votre vie,
alors continuez
de vous attirer son approbation.
Continuez d’être perspicaces !
Et alors, vous fortifierez
les autres et les stabiliserez.
Voyons donc quelques scénarios
et cherchons quelles qualités
ou actions nous permettront
d’être perspicaces
et d’avoir l’approbation de Jéhovah.
Nous voulons aider les frères
et sœurs de notre assemblée.
Nous voulons être
une force stabilisatrice pour eux.
Alors vous les frères, vous êtes
anciens et vous remarquez
qu’une sœur n’assiste pas
régulièrement aux réunions.
Vous voulez l’aider, naturellement.
Donc, avec un autre frère, vous
lui faites une visite pastorale.
Lors de cette visite,
vous lui dites
qu’elle manque beaucoup
aux frères et sœurs.
Vous lui montrez des versets
sur l’importance d’assister
aux réunions, et vous priez.
C’est sûr, c’était une bonne idée
de faire cette visite.
Vous aviez de bonnes choses à dire,
mais avez-vous fait
preuve de perspicacité ?
Eh bien vous y étiez presque.
Vous aviez de bonnes intentions,
mais pourquoi
ça manquait de perspicacité ?
Parce que vous n’avez pas
pris le temps de découvrir
que son mari opposé
ne la laisse pas
prendre la voiture
pour les réunions.
Elle a juste besoin
qu’on l’emmène.
Mais elle habite à 20 minutes
de la salle du Royaume
et comme elle ne veut pas
être une charge,
elle n’ose pas demander.
Vous vous rappelez
ce qu’est la “perspicacité” ?
Ça sous-entend d’acquérir
la “connaissance du pourquoi”
et ensuite décider d’“agir”.
Elle n’avait pas besoin qu’on lui
rappelle l’importance des réunions,
mais plutôt qu’on l’aide
à ne pas se voir comme
une charge pour les autres.
Elle avait besoin de savoir qu’elle
pouvait demander qu’on l’emmène,
que les frères et sœurs
seraient heureux de le faire.
Peut-être qu’en partant,
on s’est dit
qu’on avait donné
des conseils clairs, bibliques,
mais la sœur avait toujours besoin
qu’on l’emmène aux réunions,
sauf que maintenant,
elle est découragée !
Est-ce qu’on l’a stabilisée ?
Il fallait être perspicace.
Mais qu’est-ce qui
aurait pu nous y aider ?
Nous aider à discerner
la vraie raison du problème ?
L’intérêt personnel
et peut-être écouter un peu plus.
Il nous faut prendre
le temps d’écouter
pour se faire une idée
exacte de la situation,
et ensuite on se montrera
perspicace.
Et les sœurs alors ?
Est-ce qu’être perspicace
et stabiliser l’assemblée,
c’est juste pour les frères.
Absolument pas !
Les sœurs contribuent
énormément à fortifier
et à stabiliser l’assemblée.
En général, au moins la moitié
des proclamateurs sont des sœurs.
Ça fait un grand groupe
à stabiliser.
Et vous les sœurs,
vous pouvez parfois
faire plus que les frères.
Prenons la lettre à Tite.
Tite 2.
Commençons au verset 3,
la première partie :
“Que les femmes âgées
aient une conduite
de personnes qui respectent Dieu.”
Arrêtons-nous là.
Vous êtes toutes
des sœurs spirituelles,
des sœurs qui respectent
Jéhovah et son organisation.
Et je tiens à préciser
que je ne suis pas
en train de dire
que vous êtes âgées.
Je sais bien que ça ne se fait pas
de parler aux sœurs de leur âge.
Mais quand vous arriverez
dans vos assemblées
et dans vos affectations,
vous trouverez sûrement des sœurs
qui sont plus jeunes que vous.
Comment les aider ?
Regardez le verset 4.
Ce verset invite les sœurs
à “conseiller les jeunes femmes”.
Vous voyez votre rôle ?
En tant que femmes spirituelles,
vous pouvez aider les sœurs
plus jeunes de l’assemblée,
les fortifier et les stabiliser.
Prenons un exemple :
Il s’agit d’une jeune sœur
qui vivait chez ses parents.
Mais ses parents
n’étaient pas dans la vérité.
C’était une sœur bien,
mais de temps en temps,
même s’il n’y avait rien
de vraiment choquant,
ses vêtements auraient pu être
plus modestes ou plus appropriés.
Mais rappelez-vous
notre définition :
être perspicace,
c’est “voir au-delà des apparences”.
Des sœurs se sont intéressées
à elle et se sont rendu compte
qu’elle n’avait pas
beaucoup de moyens,
et ses parents, qui n’étaient pas
Témoins, n’allaient pas lui acheter
une nouvelle garde-robe
pour les réunions et la prédication.
Donc, est-ce que c’est
des conseils qu’il fallait ?
Des sœurs ont collecté de l’argent
et l’ont emmenée faire du shopping.
Ce qu’il faut retenir,
ce n’est pas que faire du shopping
est un signe de perspicacité.
Il se trouve juste
que là, c’était le cas.
Mais ce qui est intéressant
dans ces deux exemples,
c’est que la première chose
qui peut venir à l’esprit,
c’est que ces personnes
ont besoin de conseils,
sur les réunions ou la tenue.
Mais regarder plus loin
et chercher la raison
a permis de faire preuve
de perspicacité et de bien agir.
Soit dit en passant,
la première sœur a été
emmenée aux réunions
pendant des dizaines d’années,
et plus tard,
son mari l’a même soutenue
et s’est intéressé à la vérité.
Et pour ce qui est de la jeune sœur,
sa famille est venue à la vérité.
Alors qu’est-ce qu’il faut retenir ?
Si nous sommes perspicaces,
si nous nous intéressons aux autres,
que nous prenons
le temps de les encourager,
nous aurons
l’approbation de Jéhovah.
Parlons d’un autre domaine
dans lequel être perspicace
peut être difficile.
Il s’agit
de notre vision du travail.
Parfois on est tellement
concentrés sur notre travail
qu’on ne fait pas attention
à l’incidence
qu’il a sur les autres.
Tous, individuellement
ou en tant que service,
nous travaillons dur
pour nous acquitter de nos tâches.
Ça fait partie de notre culte.
On prend ça au sérieux,
et c’est bien.
Mais est-ce que, parfois,
on ne devrait pas s’arrêter
pour voir comment notre travail
s’inscrit dans le cadre plus large
qu’est l’œuvre du Seigneur ?
Revenons à la définition
de la perspicacité.
Se montrer perspicace,
c’est mettre en œuvre
une “structure complexe de pensées”
pour obtenir une connaissance
qui nous permet d’agir
sagement et de réussir.
Ça peut sembler compliqué,
une “structure complexe
de pensées”.
Mais rappelez-vous :
“Ceux à qui on a confié beaucoup,
on exigera d’eux beaucoup.”
Donc ce n’est pas simplement
parce qu’on a accompli
notre travail qu’on a réussi.
Même si, bien sûr,
il faut faire notre travail.
Nous devons aussi aider
les autres personnes,
les autres services, à faire
leur travail pour vraiment réussir.
C’est ça qui fortifiera
et stabilisera les autres.
Donc on réfléchit
à la situation complexe,
on se montre perspicace,
et en travaillant ensemble,
en collaborant,
on accomplit le travail.
Mais qu’est-ce qui nous aidera
à nous montrer perspicaces
et à travailler
avec nos frères et sœurs ?
Je vous invite à prendre
la lettre aux Philippiens.
Au chapitre 2.
Et lisons les versets 3 et 4.
Philippiens 2:3, 4 :
“Ne faites rien
par esprit de dispute
ni par désir de vous
mettre en avant,
mais, avec humilité,
considérez les autres
comme supérieurs à vous,
et ne recherchez pas
seulement vos propres intérêts,
mais aussi les intérêts des autres.”
On le sait, ce verset
parle des intérêts spirituels.
Mais qu’est-ce qui va nous aider
à rechercher les intérêts
spirituels des autres ?
L’humilité.
Intéressez-vous
au travail des autres.
En fait, Jéhovah nous dit ici
que nous devrions
considérer leur travail,
ou le travail de leur service,
comme supérieur au nôtre,
comme plus important que le nôtre.
Et ce qui est bien,
c’est qu’ils feront pareil.
Et puis, quand on y réfléchit :
si on arrive à faire notre travail,
mais aux dépens d’un autre service,
est-ce que Jéhovah approuvera
la façon dont on s’y est pris ?
Tout est l’œuvre du Seigneur !
Donc si on nuit
au travail d’un autre service,
on nuit à qui en réalité ?
Ça fait réfléchir.
Vous vous souvenez
de Moïse à Meriba ?
Il a eu du résultat, mais Jéhovah
n’a pas approuvé sa façon de faire.
Donc l’idée à retenir ?
Quelquefois on pense que
notre travail est plus important,
plus compliqué, plus urgent
et que le travail de l’autre
personne est plus simple.
Elle devrait juste nous aider
en faisant ce qu’on lui demande.
Mais faire preuve d’humilité
nous aidera à coopérer,
à collaborer avec les autres,
à trouver des solutions ensemble.
On a dit que la perspicacité,
c’est aussi faire
preuve de bon sens.
Et il faut reconnaître
que le bon sens
n’est pas si courant.
Mais nous qui servons
Jéhovah, nous essayons.
Et le bon sens nous dit
que la communication aide
à réduire les malentendus.
Imaginez que vous demandez
un extincteur à quelqu’un.
L’autre personne ne sait pas si
c’est juste pour en remplacer un
qui ne fonctionne plus, ou s’il y a
un feu à éteindre quelque part.
Le bon sens nous poussera
à lui dire qu’il y a le feu.
Elle nous le donnera
beaucoup plus vite.
Le contexte est important.
Faire preuve de perspicacité,
c’est aussi bien communiquer.
Reconnaître humblement
que le travail
des autres est important
et les voir comme supérieurs
à nous, ça mène au succès.
Et si on associe ça
à notre première leçon,
prendre le temps
et s’intéresser aux autres,
on a la recette de la coopération
et de la collaboration.
Au lieu de simplement mettre
en place des changements
en espérant que
les autres s’adaptent,
planifions le travail ensemble.
Et cela produira l’unité.
L’unité est une force
stabilisatrice.
Jéhovah approuve ceux
qui travaillent ensemble.
Vous vous rappelez Psaume 133:1 :
“Qu’il est bon et qu’il est agréable
(…) d’habiter unis ensemble !”
Un autre domaine
où on a besoin de stabilité :
l’adaptation aux changements.
Quand on change d’endroit
où on vit, d’endroit où on sert,
des changements
dans notre affectation,
dans la façon de faire le travail,
quand les outils
ou les technologies changent.
Oui, les changements peuvent
nous stresser, nous inquiéter.
C’est normal.
D’ailleurs vous êtes tous en train
de vous adapter à des changements.
Alors, comment être
une force stabilisatrice
en période de changements ?
Pendant quelques instants,
je vais m’adresser aux frères.
Parfois, vous participerez
à prendre des décisions
qui entraîneront des changements
pour quelqu’un d’autre.
Ne prenez pas
cette responsabilité à la légère.
Vous voulez que Jéhovah
approuve ces décisions.
Alors soyez perspicaces
et vous serez ainsi
une force stabilisatrice !
Comment ça ?
Prenons ensemble Isaïe 60.
Isaïe 60.
Lisons le verset 17 :
“Au lieu du cuivre
je ferai venir de l’or,
au lieu du fer
je ferai venir de l’argent,
au lieu du bois, du cuivre,
et au lieu des pierres, du fer ;
(et notez)
oui, j’établirai sur toi,
comme responsables, la paix
et, comme chefs de travaux,
la justice.”
Nous savons
ce que signifie ce verset.
Jéhovah annonce ici
qu’il effectuera des changements.
Et c’est bien ce qu’on voit !
On a l’impression
que chaque semaine,
il y a un changement.
Donc Jéhovah est en train
de faire devenir, et c’est bien.
Le cuivre est un métal formidable,
mais l’or c’est mieux.
Alors on aime voir
Jéhovah en action,
mais d’un autre côté
les changements peuvent
susciter en nous des inquiétudes.
Mais ça va aller, on va y arriver !
Réfléchissons à un changement
qui pourrait arriver.
Si une nouvelle presse peut imprimer
davantage de publication
avec moins de monde.
Cela impliquera forcément
des changements d’affectations.
Mais comment gérons-nous
ces changements ?
Vous avez vu ce qu’il est dit
à propos des responsables ?
Il établira “la paix et la justice
comme responsables
et comme chefs de travaux”.
Autrement dit, vous les frères,
pouvez aider les autres
à bien vivre ces changements.
La justice, que savons-nous
de la façon dont Jéhovah
considère ses serviteurs
et prend soin d’eux ?
Lisons Hébreux 6:10.
Hébreux 6:10 :
“Car Dieu n’est pas injuste
pour oublier votre œuvre
et l’amour que vous avez montré
pour son nom en servant les saints.”
C’est une idée intéressante.
Il serait injuste
aux yeux de Jéhovah
d’oublier tout
le travail de quelqu’un.
Mais s’il y a des changements,
tout ce travail sera oublié, non ?
Même si les choses changent,
on n’oublie jamais les individus !
Quand des changements ou
des améliorations sont apportés,
quand le cuivre devient de l’or,
la justice nous impose
de nous souvenir de ceux
avec qui nous travaillons
et de ce qu’ils ont fait.
Tout en apportant des changements,
nous faisons preuve de compassion.
En tant que responsables,
nous ne pouvons pas mettre
des œillères et ne penser
qu’à l’activité.
Pour stabiliser les frères et sœurs,
nous devons les connaître.
Alors, si vous êtes responsable,
demandez-vous :
Est-ce que je sors
de mon bureau
pour discuter
avec les frères et sœurs ?
Est-ce que je m’intéresse
à leurs familles,
à leurs difficultés,
à leurs opinions,
à leurs suggestions ?
Vous découvrirez que certains
apprécieraient un changement,
alors que d’autres non.
Savez-vous dans quel
groupe chacun se situe
et comment l’aider
face au changement ?
Ça ne veut pas dire
qu’il ne faut rien changer.
Jéhovah dit qu’il y aura
des améliorations,
mais parce que Jéhovah
n’oublie pas l’œuvre
et l’amour de ses serviteurs,
nous ne voulons pas oublier
l’œuvre et l’amour
dont ses serviteurs font preuve.
Nous aidons chacun
à s’habituer aux changements.
C’est ainsi que nous aurons
l’approbation de Jéhovah.
Vous aussi les sœurs,
vous avez un rôle à jouer.
Vous pourriez être vous-même
être concernées par un changement,
mais votre état d’esprit positif,
votre soutien stabiliseront
ceux qui vous entourent.
Et quand vous apprenez
un changement
et que vous voyez ce que les frères
s’efforcent de mettre en place,
suggérez des moyens
de mettre en œuvre
ces changements
de la meilleure façon possible.
Voilà quelques domaines
où la perspicacité nous permettra
d’avoir l’approbation de Jéhovah
et d’être ainsi
une force stabilisatrice.
Prenons le temps de nous intéresser
aux autres et de les écouter.
Considérons humblement
que le travail des autres
est plus important que le nôtre.
Cela créera une ambiance
propice à l’unité,
ainsi qu’à la coopération.
Et enfin, soutenons nos frères
et sœurs en période de changements.
Grâce à la perspicacité,
notre service pour Jéhovah
se passera bien.
Et nous voulons que tout
se passe bien dans vos affectations.
Jéhovah accomplit de grandes choses
en ces derniers jours,
et nous avons tous
l’honneur de le servir
dans notre merveilleux
paradis spirituel.
Nous souhaitons
que chacun reste dans ce paradis
et que beaucoup d’autres
personnes nous y rejoignent.
Chers élèves
de la 158e classe de Galaad,
vous avez énormément
reçu pendant votre formation.
Tirez parti de la formidable
occasion qui vous est offerte
de prendre soin des frères
et sœurs et de les soutenir.
Nous vous aimons.
Et nous sommes convaincus
que vous continuerez à faire
preuve de perspicacité
et que vous continuerez
d’avoir l’approbation de Jéhovah.
-Nous arrivons maintenant
à une partie palpitante
de notre programme.
Comme vous l’avez remarqué,
nous avons
des enveloppes sur la table.
Et bien sûr, ce ne sont pas
des enveloppes ordinaires.
Elles contiennent
les précieux diplômes
destinés à nos chers élèves.
Et dès qu’ils auront
reçu leur diplôme,
on ne les appellera plus “élèves”.
Ce seront des diplômés,
des diplômés de l’École de Galaad.
Et maintenant,
chacun d’entre eux
va venir recevoir son diplôme.
Alors, c’est parti,
David, tu peux y aller.
-Accueillons frère Abreu,
qui retourne au Béthel
de République dominicaine.
Ensuite, frère Aimé,
qui retourne au Béthel d’Haïti.
Et frère Alatorre est affecté
au Béthel des États-Unis.
Frère et sœur Arencibia
retournent au Béthel des États-Unis.
Frère Arulappa est affecté
au Béthel du Sri Lanka.
Frère et sœur Barrett
retournent au Béthel de Micronésie.
Frère Bundavica
retourne au Béthel de Croatie.
Frère et sœur Carrillo
retournent au Béthel du Pérou.
Frère et sœur Connell retournent
au Béthel du Congo-Kinshasa.
Frère Dallmann retourne
à la filiale d’Europe centrale.
Frère François est affecté
au Béthel du Mozambique.
Frère Gołąb retourne
au Béthel de Pologne.
Frère et sœur Gratrix
sont affectés au Béthel du Japon.
Frère et sœur Hadad
retournent au Béthel du Paraguay.
Frère et sœur Iewago
retournent au Béthel
de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Frère Katsantonis
retourne au Béthel de Grèce.
Frère et sœur Koch
retournent au Béthel du Chili.
Frère Mattusch retourne
à la filiale d’Europe centrale.
Frère et sœur Momo
retournent au Béthel du Cameroun.
Frère Musona retourne
au Béthel du Zimbabwe.
Frère Muthami retourne
à la filiale d’Afrique de l’Est.
Frère Ndayisaba retourne
au Béthel du Rwanda.
Frère Njewa retourne
au Béthel du Malawi.
Frère Ortega retourne
au Béthel d’Espagne.
Frère et sœur Pavlov
retournent au Béthel de Bulgarie.
Frère et sœur Peinado
retournent au Béthel du Vénézuela.
Frère et sœur Pijalović
retournent au Béthel de Croatie.
Frère et sœur Raymond retournent
au Béthel de Trinité-et-Tobago.
Sœur Şiriner retourne
au Béthel de Turquie.
Frère Székely retourne
au Béthel de Hongrie.
Frère et sœur Uriarte
retournent au Béthel de Birmanie.
Frère van der Veen est affecté
au Béthel du Congo-Kinshasa.
Sœur Waichigo retourne
à la filiale d’Afrique de l’Est.
Frère et sœur Youquoi
retournent au Béthel du Libéria.
-Eh bien,
c’était palpitant, n’est-ce pas ?
J’ai eu la partie facile.
Je repense à la dernière fois
où j’ai eu l’honneur
d’être président,
c’était il y a cinq ans.
C’était pour la 148e classe
et c’était juste avant la pandémie.
Et si vous vous en souvenez,
je ne pouvais pas serrer la main.
Selon le protocole,
il fallait se saluer avec le coude.
Mais j’ai beaucoup aimé pouvoir
serrer la main de ces élèves
aujourd’hui et les féliciter
pour l’étape importante
qu’ils ont franchie.
À présent, regardons
la classe toute entière.
On voit bien que tout
le monde est très fier de vous,
chers diplômés,
et de ce que vous avez accompli,
et nous savons que vous ferez
un excellent travail dans l’avenir.
Maintenant, nous allons
écouter frère Senad Pijalović.
J’espère ne pas m’être trompé.
Vous comprenez pourquoi
j’ai demandé à frère Schafer
de prononcer les noms !
En tout cas,
Senad Pijalović
lira la lettre de la classe.
-“Chers frères du Collège central,
nous vous aimons et vous remercions
de nous avoir accordé l’honneur
de faire l’École de Galaad.
Votre chaleureuse hospitalité
et votre amour fidèle
nous ont tous touchés.
Nous savions qu’être enseignés
par Jéhovah serait extraordinaire.
Cependant, comme il est dit
en Éphésiens 3:20 :
‘Il a fait plus
que surabondamment
au-delà de toutes les choses
que nous concevons.’
Les personnalités
de Jéhovah et de Jésus
ont resplendi à travers
les pages de la Bible.
Nous nous sommes
sentis tellement aimés
quand nous avons compris à quel
point ils se soucient des humains.
Nous ne pourrons jamais douter
de l’amour qu’ils ont pour nous,
et nous sommes déterminés
à manifester cet amour aux autres.
Quel cadeau extraordinaire
que d’être formés par Jéhovah !
Avec la tendre affection
d’un père aimant
et à la lumière
de la Parole de Jéhovah,
nos formateurs nous ont préparés
à nos affectations respectives.
Notre formation a été profondément
enrichie grâce au temps que vous,
chers frères du Collège central,
nous avez si gentiment consacré.
Merci pour votre intérêt personnel
et pour votre zèle à assumer
vos lourdes responsabilités.
Nous avons aussi beaucoup
profité des discours
et des visites des assistants
et autres invités.
Jéhovah a utilisé tous
ces frères pour composer
une magnifique symphonie
destinée à toucher
chacun de nos cœurs ;
ces mélodies résonneront
toute notre vie.
Nous avons également tiré
de puissantes leçons de l’amour,
de la générosité et de l’hospitalité
de la famille
du Béthel des États-Unis.
Nous avons vu
les qualités de Jéhovah
se refléter
à travers ces actes.
Cela nous a motivés à tout faire
pour que nos frères
et sœurs se sentent
toujours accueillis et aimés,
comme nous l’avons été.
Quand nous méditons
sur toutes ces bénédictions,
nous nous posons la question
contenue en Psaume 116:12 :
‘Que puis-je rendre à Jéhovah
pour tout le bien qu’il m’a fait ?’
Nous ne pourrons jamais
rendre à Jéhovah
tout ce qu’il nous a donné.
Cependant,
nous sommes déterminés
à imiter l’empressement de Rebecca :
nous sommes prêts à partir.
Ce n’est pas facile
d’envisager ce départ,
car nous sommes
devenus une famille.
Mais nous sommes prêts
à faire la volonté de Jéhovah,
à appliquer tout ce que
nous avons appris
et à être dignes de la confiance
que vous avez placée en nous.
Avec reconnaissance et amour,
vos frères et sœurs,
158e classe de Galaad.”
-C’était une très belle lettre.
En fait, on peut dire
qu’elle reflétait bien
les sentiments de la classe.
Vous avez dit que vous étiez heureux
d’avoir passé cinq mois avec nous ;
et nous, nous étions heureux
de vous avoir parmi nous.
Nous nous sommes vraiment
encouragés les uns les autres,
c’est sûr.
Alors maintenant,
j’aimerais revenir sur ce verset,
Matthieu 5:13, où Jésus dit :
“Vous êtes le sel de la terre.”
Et c’est ce que nous vous disons,
chers diplômés.
Nous avons parlé
des propriétés que le sel possède,
c’est un exhausteur de goût.
Nous avons dit que c’était
un germicide, il tue les germes.
Et nous avons dit
que c’était un conservateur.
Mais il y a encore
une autre caractéristique
dont nous allons parler,
c’est sa valeur.
Il est vraiment précieux.
En fait,
dans Étude perspicace, on lit
que “le sel n’a pas
toujours été facilement disponible.
Il a été à l’origine
de guerres et de révolutions.
Dans la Chine ancienne,
c’était la deuxième matière
la plus précieuse après l’or.
Des femmes et des enfants étaient
vendus en esclavage pour du sel (…).
Les soldats de César recevaient
de l’argent pour acheter du sel,
cette somme étant appelée salarium,
d’où vient le mot
(que nous connaissons)
‘salaire’.”
Alors, même
si le sel était facilement
disponible à l’époque de Jésus,
il connaissait l’histoire
et savait donc la valeur
que le sel avait eu dans le passé.
Et à l’époque de Jésus, en fait,
le sel provenait des collines
qui se situaient
rès de la mer Morte
et de l’évaporation
de l’eau de la mer Morte.
Apparemment, les gens avaient
beaucoup de sel à leur disposition.
Mais Jésus connaissait
l’histoire du sel
et il savait aussi à quel point
c’était une denrée précieuse
bien que disponible.
Il savait qu’en fait,
le sel servait à beaucoup de choses.
Le sel avait beaucoup de valeur,
on sait qu’il a encore
beaucoup de valeur aujourd’hui.
Et autre chose :
peut-être aussi qu’il se souvenait
qu’il y a environ
226 grammes de sel
en moyenne dans le corps humain.
Et comme il est l’“habile ouvrier”
dans tout ce qui a été créé,
y compris les êtres humains,
il savait que notre corps
contient 226 grammes de sel
et que sans ce sel,
nous ne pourrions pas vivre.
En fait, même une carence en sel,
si elle devient trop importante,
peut provoquer des nausées,
de la confusion mentale,
des crampes musculaires,
des convulsions, un œdème cérébral,
le coma et même la mort
dans les cas les plus graves.
Donc Jésus connaissait
sans aucun doute cela
parce qu’étant l’“habile ouvrier”
aux côtés de Jéhovah,
il a aidé à créer toutes choses
y compris les humains.
Encore une fois,
il faisait un compliment :
vous êtes précieux.
Et nous vous le disons aussi :
nous vous aimons.
Vous êtes précieux,
vous avez de la valeur.
Nous vous aimons beaucoup
pour ce que vous avez déjà accompli,
et nous savons que vous accomplirez
un formidable travail à l’avenir.
En conclusion,
nous aimerions vous lire
la prière énoncée en Nombres 6 :
“Que Jéhovah
te bénisse et te protège.
Que Jéhovah fasse
briller son visage sur toi
et qu’il te favorise.
Que Jéhovah lève
son visage vers toi
et t’accorde la paix.”
C’est la prière que
nous faisons en votre faveur,
vous, les 52 diplômés
de la 158e classe.
-Nous sommes convaincus
que les diplômés seront une réelle
bénédiction dans leur affectation.
Prochainement,
d’autres discours
de la remise des diplômes
seront disponibles sur jw.org
et sur l’application JW Library®.
Avant de nous quitter,
rendons visite
à nos frères au Zimbabwe.
-Ce pays enclavé comporte
trois zones climatiques :
le plateau central tempéré,
la vallée du Zambèze
chaude et sèche
et le plateau oriental
froid et pluvieux.
Il compte une grande diversité
de langues officielles,
16 en tout.
Le maïs est cultivé
dans tout le pays,
et les Zimbabwéens
en font bon usage.
Ils le font bouillir, rôtir
et même fermenter
pour en faire une boisson
appelé le mahewu.
Le sadza est un
de leur plats de base.
Le maïs blanc est pilé
pour obtenir de la farine,
puis cuit lentement
jusqu’à obtenir
une bouillie épaisse.
Le sadza se mange
traditionnellement avec les mains
et se marie bien avec divers plats
tels que des pieds de vache,
du steak et des légumes
nappés de sauce aux arachides.
L’histoire de la bonne nouvelle
au Zimbabwe
remonte aux débuts
des années 1900.
Des publications ont commencé
à arriver dans le pays
par l’intermédiaire
d’ouvriers itinérants
du Malawi et d’Afrique du Sud.
Des groupes d’étude
se sont rapidement formés
et l’un des premiers proclamateurs,
Nason Mukaronda,
s’est fait baptiser en 1924.
Peu de temps après,
le gouvernement
s’est opposé à notre œuvre
parce qu’il ne voulait pas
que des gens de races différentes
se réunissent pour rendre un culte.
En 1940, toutes nos publications
ont été interdites.
Malgré de nombreuses arrestations
et poursuites judiciaires,
nos frères ont persévéré,
et six ans plus tard,
l’interdiction a été levée.
Le message du Royaume
a continué de se répandre
jusqu’à ce que la guerre
éclate dans les années 70.
Beaucoup de frères
ont été jetés en prison
en raison de leur neutralité.
Voici la bible qui est passée
entre les mains de nombreux frères
durant leur détention.
Heureusement,
depuis les dernières décennies,
les assemblées peuvent
adorer Jéhovah librement.
Aujourd’hui,
50 000 proclamateurs
donnent plus
de 103 000 cours bibliques !
Un de ces groupes zélés
est l’assemblée de Waterfalls,
à Harare, la capitale.
Les frères et sœurs se réunissent
dans la première salle du Royaume
construite dans le pays.
Ils conduisent en moyenne
200 cours bibliques.
Ces frères et sœurs ont
un message spécial pour nous tous.
Ils nous disent en shona :
“Comment allez-vous ?
Nous vous aimons tous.”
Et nous aussi,
nous vous envoyons
tout notre amour.
Depuis le siège mondial
des Témoins de Jéhovah,
c’était JW Télédiffusion.

JW Télédiffusion, décembre 2025 : Remise des diplômes de la 158e classe de Galaad