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Vous êtes-vous
déjà trouvé dans un lieu
qui vous remplit de sérénité,
d’un sentiment de paix ?
Peut-être sur une plage,
à regarder
le coucher du soleil
et à écouter
le bruit des vagues.
Ou bien vous étiez en montagne,
en train de contempler
des sommets majestueux.
Ça nous remplit
d’admiration, d’émerveillement.
Et des moments comme ceux-là
restent gravés dans notre mémoire,
n’est-ce pas ?
On ne se lasse jamais
de ce genre de vues,
on ne se lasse jamais des sentiments
qu’elles font naître en nous.
Prendre le temps de remarquer
la beauté qui nous entoure,
ça peut avoir un puissant effet
sur nous, un effet positif.
Mais le problème,
c’est que notre rythme de vie
est tellement rapide
qu’on peut facilement oublier
de prendre le temps
d’admirer ce qui nous entoure.
Et pour vous,
chers élèves,
je suis sûr
que les cinq derniers mois
sont passés
à la vitesse de l’éclair.
Et si jamais vous aviez l’espoir
que la prochaine étape
soit un peu plus tranquille,
eh bien,
c’est peu probable.
Alors, prendre le temps
d’admirer ce qui vous entoure,
c’est peut-être votre dernier
souci en ce moment.
Pourtant, c’est bon pour nous,
et c’est bon aussi pour les autres.
Parce qu’en réalité, on n’est pas
entourés que de beaux paysages
qu’il faut prendre
le temps d’apprécier.
Il y a une autre vue qu’il faut
prendre le temps d’admirer :
il faut prendre le temps d’apprécier
les personnes qui nous entourent.
En fait,
quand on prend vraiment le temps
de regarder, d’apprécier les autres,
on imite notre Dieu, Jéhovah.
Notez comment
cela ressort de Sophonie,
Sophonie 3,
et lisons le verset 17.
“Jéhovah ton Dieu
est au milieu de toi.
En Dieu fort, il sauvera.
Il exultera de joie à ton sujet.
Son amour pour toi
lui procurera satisfaction.
Il sera joyeux à ton sujet
avec des cris de joie.”
C’est vraiment incroyable
de penser qu’on peut provoquer
ce genre de sentiment,
la joie, chez Jéhovah,
le Souverain de l’univers.
Ce verset parle
de ce que Jéhovah ressent
quand il s’arrête et qu’il prend
le temps de contempler
ses serviteurs fidèles.
En fait, il observe
chacun d’entre nous.
Et qu’est-ce qu’il voit ?
Il voit notre fidélité,
notre intégrité,
il voit les sacrifices
que nous faisons pour lui.
Et comme le dit le verset :
ce qu’il voit le rend
“joyeux à notre sujet”.
Mais ça va plus loin que ça.
Le verset dit : “Son amour pour nous
lui procurera satisfaction.”
Mais qu’est-ce que
ça veut dire exactement ?
Eh bien,
regardez la note :
“Ou ‘dans son amour,
il se taira (sera calme).’”
Repensez un peu à quand vous étiez
sur la plage ou dans les montagnes
et au calme, à la sérénité
que vous éprouviez.
Eh bien, c’est
ce que Jéhovah ressent
lorsqu’il regarde chacun
de ses serviteurs fidèles.
Mais s’il ressent cela,
c’est parce qu’il prend le temps
de s’arrêter et de regarder
ses serviteurs fidèles,
d’admirer la vue.
Alors, comment pouvons-nous
imiter Jéhovah sous ce rapport ?
De deux façons :
dans notre vision des autres
et dans notre vision de nous-mêmes.
Commençons par voir
comment nous pouvons
admirer la vue,
comme le fait Jéhovah,
en regardant ce qu’il y a de bon
chez ceux qui nous entourent.
Tous les jours,
nous avons autour de nous
des frères et sœurs
qui ont de très belles qualités.
Leurs exemples
nous font du bien,
ils nous poussent à l’action,
ils ont un effet positif sur nous.
Mais ce ne peut être le cas
que si nous prenons le temps
de remarquer,
de rechercher, leurs qualités.
Mais on pourrait facilement
se laisser absorber
par notre affectation
et nos problèmes
et oublier de le faire.
Ou alors, on s’arrête
sur la première impression
qu’on a de quelqu’un, sur
ses défauts, ses points faibles :
c’est dur de travailler avec lui,
c’est quelqu’un d’un peu susceptible
ou bien il met beaucoup de temps
à accomplir
les tâches qu’on lui confie.
Et ça pourrait facilement
devenir notre réaction par défaut
dans nos relations quotidiennes
avec les autres.
Mais en fait,
si nous nous concentrons
sur les points faibles
des autres, sur leurs défauts,
nous ne ferons
que perdre de la force.
C’est ce que dit Proverbes 15:15 :
“Tous les jours du malheureux
sont mauvais.”
Donc, l’idée :
Si nous nous concentrons
sur les défauts des autres,
nous serons malheureux.
Nous aurons l’impression
que chaque jour est mauvais.
C’est comme si un brouillard épais
nous empêchait de voir
les belles qualités
de ceux qui nous entourent.
Donc, il faut chasser ce brouillard.
Nous devons nous concentrer sur
le bon qu’il y a chez les autres.
Alors, quelles qualités voyons-nous
en eux que nous voulons imiter,
ou que nous voulons
développer plus pleinement ?
Comment cette personne a-t-elle fait
preuve de fidélité, d’obéissance,
ou bien comment a-t-elle fait preuve
d’endurance dans les difficultés ?
Mais ne regardons pas seulement
ce qu’une personne est aujourd’hui,
à l’instant présent.
Demandons-nous aussi
d’où elle est partie,
quels progrès elle a fait,
quel chemin elle a parcouru.
En fait,
cet exercice nous aide
à ne pas voir la personne
comme un élément irritant,
comme un problème
ou un obstacle à notre travail.
Mais on voit ses qualités,
ses points forts,
comment ceux-ci peuvent
en fait favoriser le travail.
Finalement, on investit
dans cette personne.
Et de cette façon, on l’aide
à donner ce qu’elle a de meilleur.
Alors, prenons le temps
d’admirer la vue.
Cherchons les qualités des autres.
Cela fera de nous
un responsable plus abordable,
un meilleur coéquipier,
un meilleur mari,
une meilleure femme.
Et on aura plus facilement
ce sentiment de satisfaction.
Mais quand on a
une vue magnifique,
on ne veut pas
la garder pour nous.
Souvent, on a envie de la partager
avec d’autres, n’est-ce pas ?
Et c’est la même chose
quand on voit les belles qualités
de nos frères et sœurs :
on peut parler de ces qualités.
On peut féliciter la personne,
et on peut parler d’elle
en bien aux autres.
Les félicitations peuvent
avoir un effet puissant.
Regardez ce qu’on lit dans le livre
des Proverbes, au chapitre 16.
Lisons le verset 24.
Il est dit :
“Des paroles agréables
(ou des félicitations)
sont un rayon de miel,
doux pour l’âme
et guérison pour les os.”
Donc,
tout comme le miel
peut revigorer quelqu’un,
lui redonner des forces,
de la même façon,
nos paroles peuvent revigorer,
donner de la force,
encourager nos frères et sœurs.
Mais le verset dit aussi
que le miel peut guérir.
Donc,
comme le miel, nos félicitations
peuvent guérir les autres,
par exemple ceux qui sont blessés
par la dureté de ce monde,
par les pressions, ou peut-être
ceux qui luttent contre le sentiment
de ne pas être à la hauteur.
Les félicitations,
ça fait du bien.
Les autres prennent confiance,
ça les motive, ça les encourage
et ça fait naître un esprit
de famille autour de nous.
Mais en plus, si nous cherchons
des raisons de féliciter les autres
nous serons plus attentifs
au bon qu’il y a en eux.
Alors, nous profiterons
vraiment de la vue.
Et quand nous parlons
de ce que nous voyons,
du bon que nous voyons
chez les autres,
à ceux qui sont autour de nous,
nous les aidons
à faire pareil.
Mais il n’y pas que notre façon
de voir les autres
qui peut avoir
un bon effet sur nous.
Nous devons aussi avoir
une vision équilibrée de nous-mêmes
si nous voulons être efficaces
au service de Jéhovah.
Et c’est notre deuxième point.
Pour différentes raisons,
certains d’entre nous
peuvent avoir le sentiment
de ne pas valoir grand-chose.
Cela vient peut-être
de leur enfance.
Ou peut-être qu’on lutte contre
un sentiment de culpabilité
à cause d’erreurs passées.
Ou peut-être que c’est juste
le poids des responsabilités
qui fait qu’on ne se sent pas
à la hauteur ou qu’on doute.
On se demande :
“Est-ce que j’arriverai à assumer
plus de responsabilités ?”
Ou alors :
“Est-ce que je serai capable de
faire tout ce qu’on attend de moi ?”
Votre formation à Galaad,
ça vous aide à gérer
ce genre de sentiments.
Mais il est très probable
que ces sentiments reviennent
quand les choses ne se passeront
pas bien dans votre affectation
ou que vous ferez des erreurs.
Dans ce genre de cas,
Satan aimerait qu’on se regarde
à travers son filtre,
qu’on se sente sans valeur,
“pas à la hauteur”,
indigne d’être aimé.
Et quand on se sent comme ça,
on est en danger,
on est exactement
comme Satan veut qu’on soit,
parce que rappelez-vous
Proverbes 24:10 :
quand on est découragé,
on n’a pas beaucoup de force.
Alors,
au lieu de cela,
souvenons-nous de Psaume 5.
Psaume 5:12.
On lit :
“En effet, tu béniras les justes,
ô Jéhovah ;
tu les entoureras
de ton approbation,
comme avec
un grand bouclier.”
Donc, on apprend
deux choses de ce verset.
Il est dit que
“Jéhovah bénira les justes”.
Donc, pour nous bénir,
Jéhovah n’attend pas
de nous la perfection.
Des fois, on se place
la barre à un niveau très haut,
un niveau
qu’on ne peut pas atteindre
et que Jéhovah ne nous
demande pas d’atteindre.
Jéhovah n’attend pas
de nous la perfection,
nous ne devrions pas
l’attendre non plus.
En fait,
ce que Jéhovah bénit,
ce sont nos efforts pour faire
ce qui est droit à ses yeux.
Alors, même quand
on ne se sent pas à la hauteur
ou qu’on fait des erreurs,
Jéhovah voit nos efforts sincères
et c’est ça qu’il bénit.
La deuxième chose qu’on apprend
du verset est que savoir
que nous avons l’approbation
de Jéhovah nous rend fort,
c’est une protection, comme le dit
le verset, “un bouclier”.
Ça nous empêche d’être engloutis
par le manque de confiance en soi,
ça nous empêche d’abandonner,
de nous épuiser.
Donc quand vous aurez
ce genre de sentiments,
laissez Jéhovah vous rappeler
qu’il vous approuve.
Plongez-vous
dans sa Parole, la Bible.
Mais laissez aussi les félicitations
de vos frères et sœurs,
qui vous connaissent bien,
résonner en vous.
C’est certainement la façon
dont Jéhovah vous voit.
Rappelez-vous, on lui donne
ce sentiment de satisfaction.
Maintenant, il y a des fois
où on ne fera pas les choses bien.
Mais nos échecs
ne nous définissent pas.
Non, nous apprenons d’eux ;
nous travaillons dur
pour nous améliorer.
Alors, rappelez-vous les victoires
pour les moments de défaite.
Parfois on ne se concentre que
sur nos défaites, sur nos échecs.
Mais si nous nous rappelons
nos succès, cela nous aidera
à ne pas nous décourager
quand nous faisons des erreurs.
Souvenez-vous de ce que vous avez
sans doute appris en classe :
Nous ne faisons pas
toujours tout parfaitement,
mais nous ne ratons pas
toujours tout non plus.
Autrement dit, ayez une vision
équilibrée de vous-mêmes.
La vie est plus belle
avec une belle vue.
Alors, prenez le temps
de remarquer les qualités
de ceux qui vous entourent,
faites tout votre possible
pour féliciter sincèrement ceux
chez qui vous voyez ces qualités,
et de façon tout aussi importante,
n’oubliez pas de voir
ce que Jéhovah voit en vous.
N’oubliez jamais
les sentiments que votre foi
et votre fidélité
font naître chez Jéhovah.
Un serviteur fidèle est une vue
dont Jéhovah ne se lasse jamais.
Si nous nous rappelons cela,
nous aussi, nous pouvons ressentir
cette sérénité, cette satisfaction,
que Jéhovah ressent
lorsqu’il nous regarde.
Alors, même si la vie s’accélère
et quoi qu’il se passe ensuite,
n’oubliez pas
d’imiter Jéhovah :
Prenez le temps de vous arrêter
et d’admirer la vue.

Luke Saladino : Prenez le temps d'admirer la vue (remise des diplômes de la 158e classe de Galaad)